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Washington mécontent que Ryad ait coupé son aide militaire à Beyrouth

"Le soutien aux forces armées libanaises était important pour contrebalancer le poids du Hezbollah et de ses mentors étrangers", en allusion à l'Iran, a déclaré Kirby

John Kirby (Crédit : domaine public/Defense.gov News Photos archive)
John Kirby (Crédit : domaine public/Defense.gov News Photos archive)

Les Etats-Unis n’ont guère apprécié que leur allié saoudien ait renoncé à son aide militaire au Liban, un programme d’équipements de défense de trois milliards de dollars qui comprenait des armes françaises, a fait savoir mardi la diplomatie américaine.

L’Arabie saoudite a coupé en février une assistance conséquente à l’armée libanaise pour protester contre les prises de position jugées hostiles de Beyrouth, inspirées selon Ryad par le puissant Hezbollah libanais chiite, à l’égard de cette monarchie saoudienne sunnite.

Sans s’attarder sur le contenu de la « conversation diplomatique », le porte-parole du département d’Etat John Kirby a confié que Washington avait fait part à Ryad de ses « inquiétudes concernant la rupture de l’aide militaire » saoudienne au Liban.

M. Kirby a souligné que « le soutien aux forces armées libanaises était important pour contrebalancer le poids du Hezbollah et de ses mentors étrangers », en allusion à l’Iran.

« Les forces armées libanaises méritent que la communauté internationale continue à les soutenir », a insisté le porte-parole américain.

De passage à Paris samedi, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir avait indiqué que l’armée de son pays récupèrerait les armes qui étaient destinées à l’origine au Liban.

Ce programme de trois milliards de dollars avait fait l’objet d’un accord entre Ryad et la France pour équiper l’armée libanaise. Une première livraison de missiles antichars de type Milan a été effectuée en avril 2015 et une autre était prévue pour le printemps. Mais le gros du contrat n’a pas été exécuté.

Selon des analystes, Beyrouth a été puni par Ryad en raison des positions antisaoudiennes du Hezbollah pro-iranien et paie ainsi le prix du bras de fer entre l’Arabie saoudite et l’Iran, poids lourds rivaux sunnite et chiite du Moyen-Orient.

Ce nouvel épisode de la rivalité Ryad-Téhéran survient au moment où les Etats-Unis amorcent un dégel historique avec l’Iran, à la faveur de l’accord sur le nucléaire, au détriment de leur alliance militaire et pétrolière entretenue depuis des décennies avec l’Arabie saoudite.

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