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« We love Arabs » au festival d’Avignon

L'artiste israélien Hillel Kogan cherche à dénoncer par l’absurde tous les clichés qui empêchent une réelle cohésion de prendre vie

We love Arabs (Crédit : Facebook/We Love Arabs - israelisch-palästinensische Tanzperformance)
We love Arabs (Crédit : Facebook/We Love Arabs - israelisch-palästinensische Tanzperformance)

« We love Arabs » mis en scène pas le chorégraphe Hillel Kogan était en représentation Off du Festival d’Avignon jusqu’au 24 juillet dernier ou le spectacle a fait salle comble pendant une semaine, rapporte le site France TV info.

Dans ce spectacle Hillel Kogan, qui est accompagné d’un danseur arabe, Adi Boutrous, traite de la coexistence entre Juifs et Arabes avec humour, ironie, finesse et auto-dérision.

Hillel Kogan est l’assistant d’Ohad Naharin, figure centrale de la Batsheva Dance Company de Tel-Aviv. « Le titre joue bien sûr sur un cliché, il est ironique, » confie le chorégraphe israélien à Libération.

Le chorégraphe est interprété par Hillel Kogan lui-même qui assure être « de gauche, hein » et de lire « HaAretz » et « tous les journaux de gauche ».

Ce chorégraphe doit alors trouver un danseur arabe pour mettre en scène son spectacle, ce qui relève d’une mission quasi impossible.

La fiction se mélange ou réel. « Adi Boutrous est le seul danseur arabe israélien que je connaisse. Regardez, en cinquante ans d’histoire de la Batsheva, il n’y en a pas un seul…, » souligne Hillel Kogan.

La volonté du chorégraphe est de dénoncer par l’absurde tous les clichés qui empêchent une réelle cohésion de prendre forme dans la société israélienne.

Adi Boutrous, de son côté casse l’image de l’arabe israélien. « Ça nous amusait aussi de jouer du fait que je ne corresponde pas à l’image « typique » de l’Arabe. Je suis plutôt blanc, j’ai les yeux clairs, je ne m’appelle pas Mohammed, je suis chrétien, ma petite amie est juive… Et tout ça contrarie un peu les plans et les préjugés du personnage joué par Hillel sur scène, qui ne veut surtout pas que les spectateurs puissent les confondre, » explique le danseur à Libération.

Ce spectacle étonne par son énergie décalée ou la vision du conflit entre Juifs et Arabes prend une autre forme : la dérision.

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