Yossi Vahab, 65 ans : Un passionné de photo et de moto qui aimait explorer le pays
Assassiné par des terroristes du Hamas, dans le kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023

Yossi Vahab, 65 ans, originaire du kibboutz Nir Oz, a été assassiné dans sa maison du kibboutz le 7 octobre par des terroristes palestiniens du Hamas.
Sa famille a indiqué qu’il se cachait dans le mamad – abri anti-atomique – de sa maison, se tenant à la poignée pour empêcher les terroristes d’entrer, avec son arme dans l’autre main. Mais Yossi a été surpassé en nombre par les terroristes du Hamas et tué en un instant. Selon la famille, son épouse a été sauvée par miracle, les terroristes ayant décidé de partir après avoir tué Yossi et de ne pas entrer à l’intérieur.
Il a été enterré le 31 octobre dans le kibboutz Beit Guvrin. Il laisse derrière lui son épouse, Estela, leurs enfants Shahar, Natali et Omer, ainsi que leurs petits-enfants Regev, Rotem et Noah.
Selon l’éloge funèbre du kibboutz, Yossi a grandi à Holon et a rencontré Estela – une immigrante argentine – au kibboutz Beit Nir, au sein d’un groupe de jeunes pionniers. Le couple s’est marié en 1981 et s’est d’abord installé à Holon pendant plus d’une dizaine d’années, au cours desquelles Yossi a travaillé comme chauffeur Egged.
Ce travail, a raconté le kibboutz, « a fait naître son amour pour les panoramas de la terre et son patrimoine », qu’il explorait régulièrement lors de voyages à moto à travers le pays.
Au cours de ces excursions, qu’il menait avec un club de motards local, « il insistait pour visiter les sites commémoratifs des guerres d’Israël ».
Après s’être installé à Nir Oz au début des années 1990, il a travaillé dans différents domaines, notamment l’agriculture ainsi que la gestion communautaire et la supervision économique, « et dans tous ces domaines, il se distinguait par son assiduité et sa persévérance ». Il était également photographe amateur, a ajouté le kibboutz, et prenait « de magnifiques photos qui témoignaient de sa sensibilité et de son amour pour les paysages et les gens ».
Une semaine avant sa mort, Yossi avait acheté une nouvelle moto, qu’il a à peine eu l’occasion de conduire. Le jour du pogrom du Hamas, des pilleurs venus de Gaza ont volé sa moto et l’ont emportée dans la bande de Gaza.
Moshe Tal, un ami de Yossi, a raconté à la chaîne publique Kann que « tout ce que l’on peut dire sur Yossi est loin de correspondre à ce qu’il était vraiment. Il était bien plus que cela. L’amour de la terre, l’amour de la vie, l’amour du kibboutz ».
Son fils Omer a raconté à Kann que « ce qui le faisait se réveiller tous les matins avec un sourire sur le visage, c’était de savoir que le week-end, il enfourcherait sa moto et partirait à la découverte du pays ».
Lors de ses funérailles, sa fille Natali a dit que chaque week-end, elle disait qu’elle était fatiguée et qu’elle voulait rester à la maison, et que son père lui répondait « sors et voyage, vis un peu ».
« Et là, tu commençais une description fleurie du meilleur voyage que tu aies jamais fait, avec le plus beau coucher de soleil, le printemps le plus unique, et les amis les plus drôles. »
Son fils, Shahar, photographe, a écrit dans Israel Hayom qu’il tenait de son père son amour de l’appareil photo. Lors de ses funérailles, « ses amis ont fait son éloge en évoquant son appareil qu’il emportait toujours avec lui, documentant tout », a-t-il écrit.
« Merci, papa, pour l’amour de la photographie, qui a fait et fera toujours partie de moi tout au long de ma vie. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.