Zarka aux députés : il faut envisager de restreindre les rassemblements
Des traces d'Omicron ont été trouvées dans les égouts ; Alroy-Preis insiste sur le vaccin lors d'une réunion des commissions de la santé et de la Constitution à la Knesset
Le responsable chargé de la lutte contre le coronavirus en Israël, Salman Zarka, a déclaré lundi aux législateurs qu’il pourrait être nécessaire de restreindre les rassemblements alors que le pays tente de ralentir la vague de contaminations par le coronavirus accélérée par la souche Omicron.
« Nous devons nous pencher sur les prochaines étapes, au-delà de la vaccination de la population et de la protection des personnes âgées, et préparer les [réglementations] liées aux rassemblements », a déclaré Zarka lors d’une réunion conjointe des commissions de la Santé et de la Constitution, du droit et de la justice de la Knesset.
« Nous constatons une augmentation de la morbidité chez les enfants », a déclaré Zarka, notant que les unités de soins intensifs atteignaient déjà leur capacité maximale.
« Il y a de la complexité et de l’incertitude ici, mais dans ce contexte, des décisions doivent être prises », a-t-il averti.
Zarka, qui dirige la stratégie nationale de lutte contre la pandémie, a également déclaré que des traces du variant Omicron ont été identifiées la semaine dernière dans les systèmes d’égouts de Netanya, Ashdod et Harish.
La présence de la variante dans les eaux usées pourrait signifier l’apparition de foyers non identifiés auparavant dans ces endroits.
Sharon Alroy-Preis, responsable de la santé publique au ministère de la Santé, s’est également adressée aux commissions, soulignant la nécessité de la vaccination en mettant l’accent sur l’inoculation des enfants.
« Il ne fait aucun doute que les personnes vaccinées sont moins susceptibles d’être infectées, même si [le vaccin] est moins efficace contre Omicron » que contre les souches antérieures du virus, a déclaré Alroy-Preis.
Elle a ajouté qu’il était de la plus haute importance que les personnes guéries du coronavirus se fassent vacciner.
« D’après les données que nous observons dans le monde entier, les anticorps des personnes qui se sont rétablies ne sont pas suffisamment bons pour les protéger contre ce variant, il est donc très utile de se faire vacciner », a-t-elle déclaré.
Alroy-Preis a également abordé les préoccupations éventuelles concernant les effets secondaires à long-terme du vaccin.
« Les vaccins n’ont pas d’effets secondaires à long-terme après un certain nombre d’années – ce n’est pas quelque chose qui arrive. Il n’y a aucune raison biologique pour laquelle ils pourraient avoir des effets à long- terme », a-t-elle déclaré, notant que des millions d’enfants avaient été vaccinés aux États-Unis sans qu’aucun effet secondaire majeur n’ait été signalé.
Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a de son côté déclaré à la commission que les parents devaient prendre leurs responsabilités et faire vacciner leurs enfants.