Israël en guerre - Jour 346

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Abdallah II sur le plan de paix de Trump: « Le mot ‘non’ est clair pour tous »

Le président américain doit annoncer dans les prochaines heures son plan de paix pour le Moyen-Orient à Washington, où ont été conviés Benjamin Netanyahu et Benny Gantz

Le roi Abdallah II de Jordanie est accueilli par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, le 25 juin 2018. (Crédit : AFP / Brendan Smialowski)
Le roi Abdallah II de Jordanie est accueilli par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, le 25 juin 2018. (Crédit : AFP / Brendan Smialowski)

Interrogé sur sa position concernant le plan de paix israélo-palestinien du président américain Donald Trump attendu cette semaine, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré, lors d’un événement à Aqaba que « notre position est connue », selon un reportage de la Treizième chaîne.

« Le mot ‘non’ est clair pour tout le monde », a-t-il affirmé.

Le président américain doit annoncer dans les prochaines heures son plan de paix pour le Moyen-Orient à Washington, où ont été conviés le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son rival électoral Benny Gantz.

Netanyahu, qui a déjà pu consulter le projet selon des médias américains, avait déjà indiqué samedi soir s’attendre à un plan « historique » de la part de Donald Trump, qualifié de « plus grand ami qu’Israël ait jamais eu ».

Les Etats-Unis ont présenté en juin les grandes lignes économiques de leur plan, qui prévoit environ 50 milliards d’investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Mais les détails concrets de ce projet et son éventuel volet politique restent l’objet de spéculations.

Des responsables palestiniens, qui jugent l’administration Trump trop pro-israélienne, ont dit ne pas avoir été conviés à cette occasion dans la capitale américaine.

« Nous rejetons absolument ce que l’administration Trump a réalisé jusqu’à présent (…). Notre position est claire : Israël doit mettre fin à l’occupation des terres palestiniennes en vigueur depuis 1967 », souligne ce porte-parole, Nabil Abou Roudeina.

Le projet américain a aussi été rejeté par le mouvement terroriste islamiste du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, enclave palestinienne de deux millions d’habitants séparée géographiquement de la Cisjordanie, où se limite l’autorité de Mahmoud Abbas.

Dans ce contexte, certains analystes estiment que le plan américain pourrait ranimer le conflit israélo-palestinien plutôt que de le résoudre, et s’interrogent sur le soutien international à l’initiative.

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