Rechercher

Après un piratage, le compte Twitter de Bennett partage le drapeau palestinien

Le message ostensible appelant à la "liberté pour la Palestine" a été rapidement supprimé ; les cyber-enquêteurs sondent le téléphone du ministre de la Défense

Les tweets publiés par le compte piraté du ministre de la Défense Naftali Bennett, le 7 mars 2020. (Crédit : Capture d'écran / Twitter)
Les tweets publiés par le compte piraté du ministre de la Défense Naftali Bennett, le 7 mars 2020. (Crédit : Capture d'écran / Twitter)

Le compte Twitter du ministre de la Défense, Naftali Bennett, a été piraté tôt samedi, affichant l’image d’un drapeau palestinien et les paroles de l’hymne national turc.

Les tweets ont été rapidement supprimés après avoir été envoyés vers 2 heures du matin.

« Le hack a duré plusieurs minutes. Le contenu a été immédiatement effacé et le mot de passe du compte a été modifié », a déclaré le bureau de Bennett dans un communiqué. « L’affaire a été portée à l’attention des cyber-éléments autorisés des forces de sécurité. »

Selon les informations de la Treizième chaine, les services de renseignement israéliens et les cyber-enquêteurs tentaient de savoir si le piratage avait également compromis la sécurité du téléphone portable de Bennett.

Le compte Twitter piraté du ministre de la Défense, Naftali Bennett, a posté le nom de l’auteur de l’hymne national turc, le 7 mars 2020. (Crédit : Capture d’écran / Twitter)

L’establishment de la défense œuvrait également afin de déterminer si des dommages sécuritaires liés au piratage étaient à déplorer, selon la chaine.

Le premier tweet de la série publié sur le compte de Bennett disait « Liberté pour la Palestine…» avec le drapeau palestinien. D’autres messages avec l’hymne de la Turquie en anglais et des images du drapeau turc ont été postées.

Le dernier message mentionnait l’auteur de l’hymne turc, le poète Mehmet Akif Ersoy.

Ce n’était pas la première fois que des pirates a priori turcs pirataient le compte Twitter d’un responsable israélien.

En janvier 2018, un groupe de pirates turcs s’était emparé du compte Twitter de Dore Gold, qui a occupé par le passé diverses fonctions officielles, notamment en tant que conseiller du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ambassadeur aux Nations unies et directeur-général du ministère des Affaires étrangères.

Dans un tweet posté par le compte de Gold, le groupe qui se faisait appeler la « cyber-armée turque Ayyıldız Tim » avait revendiqué l’attaque.

« Jérusalem ne peut pas être la capitale d’Israël ! Parce que Jérusalem est sainte pour les musulmans et est la terre de Palestine », avait écrit le groupe.

En savoir plus sur :
C’est vous qui le dites...
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.