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Arreté par le SWAT, un proche de Trump dénonce des « méthodes de la Gestapo »

Inculpé dans l'enquête sur l'ingérence russe dans les élections de 2016, Roger Stone a comparé les conditions de son interpellation à la police politique secrète du régime nazi

Roger Stone, "vieil ami" et conseiller de longue date de Donald Trump, parle aux médias devant le tribunal de Fort Lauderdale, le 25 janvier 2019. (Crédit : Joshua Prezant / AFP)
Roger Stone, "vieil ami" et conseiller de longue date de Donald Trump, parle aux médias devant le tribunal de Fort Lauderdale, le 25 janvier 2019. (Crédit : Joshua Prezant / AFP)

Roger Stone, le « vieil ami » et conseiller de longue date de Donald Trump inculpé vendredi dans l’enquête russe, a dénoncé dimanche des « méthodes » dignes « de la Gestapo » pour décrire son arrestation.

Interrogé par la chaîne ABC, l’homme de 66 ans, libéré depuis sous caution, a critiqué les conditions de son interpellation par une équipe de « 29 membres du SWAT », les troupes d’élites américaines, « avec des fusils d’assaut, qui encerclaient ma maison, 17 véhicules dans mon jardin, dont deux véhicules blindés, un hélicoptère dans le ciel ».

« Ils auraient pu simplement appeler mes avocats et je me serais rendu », a-t-il pesté.

« C’était une coûteuse démonstration de force afin d’essayer de me présenter comme l’ennemi public numéro un (…) pour tenter d’influencer » les potentiels jurés en cas de procès, a-t-il ajouté.

Et M. Stone de poursuivre, dans une comparaison hasardeuse avec la police politique secrète du régime nazi : « Ce sont des méthodes de la Gestapo. »

Le président élu Donald Trump pendant son discours de victoire à New York, le 9 novembre 2016. (Crédit : Chip Somodevilla/Getty Images via JTA)

Roger Stone a été inculpé vendredi dans l’enquête menée par le procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump, qu’il a qualifié de « vieil ami ».

Ce confident du magnat de l’immobilier se voit notamment reprocher d’avoir menti au Congrès sur ses échanges avec WikiLeaks, l’organisation qui a publié des emails piratés défavorables à Hillary Clinton.

Le président américain s’était fendu d’un tweet pour commenter les conditions de l’arrestation de Roger Stone, son ami, filmée avant l’aube par CNN, estimant que « les trafiquants d’êtres humains (étaient) mieux traités ».

Roger Stone avait ensuite obtenu sa remise en liberté conditionnelle contre le versement d’une caution de 250 000 dollars.

Vendredi, Roger Stone a indiqué qu’il plaiderait « non coupable » aux accusations qu’il a qualifiées de « politiques ».

Dimanche, il a affirmé que le dossier de son inculpation était « léger » et qu’il « était prêt à se battre ».

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