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Attaque d’un médecin à l’hôpital Wolfson, 3e agression du genre cette semaine

La nouvelle agression s'est produite à l'issue d'une grève contre la violence envers le corps médical ; le président du syndicat met en garde contre d’autres actions

Illustration. Des médecins et infirmiers aux  Urgences de l'hôpital Wolfson à Holon, le 13 août 2018. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Illustration. Des médecins et infirmiers aux Urgences de l'hôpital Wolfson à Holon, le 13 août 2018. (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

Un patient de l’unité de soins intensifs de l’hôpital Wolfson de Holon a agressé un médecin jeudi dans la nuit. Il s’agit du troisième cas de violence envers des professionnels de santé cette semaine, a annoncé l’hôpital.

La raison de l’agression, au cours de laquelle le patient a cassé les lunettes du médecin, n’est pas connue. Une plainte a été déposée auprès de la police.

Wolfson a condamné l’incident, soulignant que de telles exactions devaient être sévèrement punies par les autorités judiciaires.

« Nous utilisons tous les moyens à notre disposition pour que le personnel, qui travaille jour et nuit avec dévouement et professionnalisme pour le bien-être des patients, soit en sécurité sur son lieu de travail », a déclaré le Dr. Anat Engel, PDG. « Cependant, il est clair que c’est un combat qui doit aussi être mené au niveau national. »

L’incident est survenu après une grève des hôpitaux publics et des cliniques, jeudi, pour protester contre les violences répétées contre les médecins. Pendant cette durée, les services ont été réduits, avec des horaires de fin de semaine.

Illustration : Des infirmières de l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem manifestent contre la violence envers le personnel médical, le 4 juillet 2018. (Autorisation de l’hôpital Hadassah Ein Karem)

Le président du syndicat des personnels médicaux, le professeur Zion Hagay, a condamné l’incident de vendredi à Wolfson, avertissant que le syndicat prendrait des mesures plus musclées si rien n’était fait pour mettre fin à de telles agressions.

« Avant même la fin de la grève de 24 heures menée pour protester contre les violences au sein du système de santé, nous avons été informés d’un autre incident grave, qui s’est produit ce soir à l’hôpital Wolfson », a-t-il déclaré. « Je répète que si des mesures concrètes et efficaces ne sont pas prises dans la semaine à venir, nous n’hésiterons pas à intensifier la lutte jusqu’au retour de la sécurité du personnel médical. »

Mercredi, le personnel de l’hôpital Galilée de Naharia a été agressé par les membres de la famille d’un patient décédé, blessant plusieurs gardes et nécessitant l’intervention de la police.

La grève de jeudi a été décidée après l’agression du personnel médical par les proches d’un patient décédé lundi, à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Des dommages importants ont été infligés à l’unité de soins intensifs.

La police a annoncé vendredi avoir appréhendé un homme impliqué dans l’agression de Hadassah.

Selon la police, le suspect, un habitant de Jérusalem-Est âgé de 48 ans, a été conduit au poste de police pour y être interrogé. Il devait être conduit au tribunal afin d’être placé en détention provisoire.

L’unité de soins intensifs de l’hôpital Hadassah de Jérusalem, endommagée par les membres de la famille d’un patient décédé, le 16 mai 2022. (Crédit : Porte-parole de Hadassah)

Ces derniers mois ont été marqués par un grand nombre d’agressions envers le personnel et les installations médicales dans tout le pays.

En novembre, les infirmières de l’hôpital Rambam de Haïfa avaient organisé une grève de plusieurs heures, pour protester contre un incident violent au cours duquel des membres du personnel avaient été battus et menacés par la famille d’un patient cancéreux en fin de vie.

Plus tôt le même mois, Rambam déclarait avoir dû expulser des dizaines de personnes rassemblées à l’extérieur de l’établissement, après qu’une victime de violence y ait été conduite pour y être soignée. Selon les responsables de l’hôpital, la police anti-émeute avait été appelée sur les lieux pour empêcher la foule de pénétrer à l’intérieur de l’hôpital.

À Beer Sheva, quatre personnes ont été blessées et 19 arrêtées lors d’une bagarre devant l’hôpital Soroka, au cours de laquelle ont retenti des coups de feu.

En 2017, cas le plus grave jamais rapporté, un homme avait immolé par le feu l’infirmière Tova Kararo, âgée de 55 ans, sur son lieu de travail, à l’hôpital Holon.

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