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Attentat de la rue Copernic: les conditions de l’extradition du suspect examinée

Hassan Diab et son comité de soutien accusent des responsables canadiens de la justice d'avoir "manipulé le dossier (français) pour assurer son extradition"

Cette photo prise le 24 mai 2016 montre Hassan Diab, arrêté en novembre 2008 pour son rôle présumé dans l'attentat de la synagogue de la rue Copernic en 1980 au palais de justice de Paris, en France. (Crédit : AFP PHOTO / BERTRAND GUAY)
Cette photo prise le 24 mai 2016 montre Hassan Diab, arrêté en novembre 2008 pour son rôle présumé dans l'attentat de la synagogue de la rue Copernic en 1980 au palais de justice de Paris, en France. (Crédit : AFP PHOTO / BERTRAND GUAY)

La ministre canadienne de la Justice a décidé mercredi d’une enquête indépendante afin de déterminer les conditions qui ont prévalu à l’extradition d’Hassan Diab, l’unique suspect de l‘attentat de la rue Copernic à Paris en 1980, vers la France en 2014.

Le Canadien d’origine libanaise Hassan Diab a regagné en janvier Ottawa après avoir obtenu un non-lieu de la justice française dans le dossier de l’attentat de la rue Copernic, qui avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés le 3 octobre 1980.

La cour d’appel de Paris dira le 6 juillet si elle confirme ou non ce non-lieu.

Dans une lettre aux groupes de défense des droits civiques, la ministre de la Justice Jody Wilson-Raybould a accordé un examen indépendant sur les conditions dans lesquelles la décision a été prise d’extrader Hassan Diab par l’ancien gouvernement conservateur.

Hassan Diab et son comité de soutien accusent des responsables canadiens de la justice d’avoir « manipulé le dossier (français) pour assurer son extradition », en supprimant par exemple l’analyse des empreintes digitales.

Le mois dernier lors d’une audience en appel à Paris, William Bourdon, avocat d’Hassan Diab, avait pointé « l’absence d’empreintes digitales » du suspect parmi toutes celles retrouvées sur plusieurs pièces manipulées par le ou les auteurs de l’attentat.

Les trois ans d’emprisonnement d’Hassan Diab en France et ses sept années d’assignation à résidence au Canada sont « la conséquence directe des actes de hauts responsables du ministère de la Justice » du Canada, selon les groupes de défense des droits civiques comme Amnesty International ou l’Association des libertés de Colombie-Britannique.

Mme Wilson-Raybould a assuré avoir examiné de près le dossier et a indiqué dans sa lettre à ces groupes de défense que M. Diab « a bénéficié de toutes les garanties procédurales prévues par la loi canadienne sur l’extradition ».

Le 3 octobre 1980, devant la synagogue de la rue Copernic, l’explosion de dix kilos de pentrite dissimulés dans la sacoche d’une moto avait été le premier attentat mortel contre la communauté juive de France depuis la Libération.

Scène de l’attentat contre la synagogue de la rue de Copernic, à Paris, en 1980. (Crédit : AFP)

L’enquête avait attribué l’attentat, non revendiqué, au Front populaire de libération de la Palestine -Opérations spéciales (FPLP-OS), groupe né d’une scission du FPLP, et les renseignements français avaient identifié Hassan Diab en 1999.

Près de 20 ans plus tard, au terme d’un bras de fer judiciaire entre le parquet et les juges d’instruction, ces derniers ont rendu le 12 janvier une ordonnance de non-lieu, estimant que les charges n’étaient « pas suffisamment probantes » à l’encontre du Libano-Canadien de 64 ans, ancien professeur de sociologie à l’université d’Ottawa.

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