Au 58e festival d’Israël, l’identité et le dialogue sont à l’honneur
L'édition 2019 accueillera des artistes locaux et étrangers qui se produiront à Jérusalemn pendant deux semaines pour des performances de danse, de théâtre et de musique
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
C’est un flot culturel qui s’abattra sur Jérusalem fin mai avec le 58e festival israélien, réunissant des artistes d’Israël et d’ailleurs – et une variété d’évènements, des plus classiques à des productions multi-culturelles.
C’est un festival d’oeuvres classiques qui côtoieront des pièces avant-gardistes ou contemporaines, avec une large variété de performances musicales, théâtrales et artistiques – notamment l’art vidéo – des avant-premières israéliennes et des performances familiales. Il y aura certaines œuvres à emplacement spécifiques, des évènements en journée et des concerts nocturnes.
« C’est un festival qui cherche à faire profiter des meilleures performances du monde entier », a déclaré le directeur du festival Eyal Sher. « Il y a des spectacles qui nous ouvriront à des mondes moins connus, qui illumineront nos vies, nous exciteront, nous feront rire et nous émouvront. Nous voyons, dans les performances culturelles, une capacité à créer une rencontre d’identités et dialogues, et nous nous sommes donnés pour objectif de ne présenter des artistes que s’ils répondaient à un critère unique : la qualité. »
De nombreux artistes se sont penchés sur la question de l’identité, a déclaré Itzik Giuli, directeur artistique, en étudiant les caractéristiques qui définissent une société, et ce qui pousse les individus et les groupes à se mettre en quête d’une nouvelle identité.
Le festival de cette année, qui se tiendra du 30 mai au 15 juin, accueillera des artistes venus d’Afrique, de Suisse, de France, du Brésil et de Pologne.
La soirée d’ouverture du 30 mai mettra à l’honneur la musique israélienne, avec notamment The Giraffes et Gilad Kahana, les musiciens Dor 3, Balkan Beat Box, A-Wa, entre autres.
D’autres artistes seront présentés, notamment le Cullberg Ballet de Suède, avec la chorégraphe Deborah Hay et la musique de Laurie Anderson, le Sud-africain Robin Orlyn et le Brésilien Marcelo Evelin.
Le théâtre sera représenté notamment le Song of the Goat Theatre, venu de Pologne, et par une soirée dîner-dansant avec « Romeo and Juliet’s Last Meal » de la troupe Elad.
Les performances se dérouleront à divers endroits, notamment au théâtre de Jérusalem, mais également ailleurs dans la ville, avec un festival de musique mettant à l’honneur Berry Sakharov, Ester Rada, Liron Amram, Miri Mesika, Shai Tsabari, Shiran et d’autres au musée de la Tour de David
Le Revolution Orchestra sera en ville pour jouer son habituelle musique éclectique, avec des chants de John Lennon, Luciano Pavarotti, Ella Fitzgerald, Jimi Hendrix et Glenn Gould. Le festival accueillera égalemnt l’excentrique Great Gehenna Choir pour un voyage vocal.
Les billets d’entrée coûtent entre 60 et 180 shekels, avec une réduction de 20 % pour les soldats, les étudiants et les seniors, et des bus seront disponibles depuis le centre du pays, le nord et le sud. Les Amis du festival d’Israël sont également la nouveauté de cette édition pour soutenir les productions israéliennes originales et les collaborations.
Les billets sont en vente sur le site du festival d’Israël.