Baisse de 40 % des précipitations entre décembre et février
Pays sec à extrêmement sec suivant l'indice de sécheresse, Israël enregistre, selon son service météorologique, la plus forte sécheresse sur le plateau du Golan depuis 1968
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le service météorologique israélien a fait part, lundi, d’une baisse de 40 % des précipitations moyennes cet hiver, en décembre, janvier et février, mois supposés concentrer les deux tiers des précipitations de toute l’année.
Le mois de janvier a été exceptionnellement ensoleillé mais le nombre de jours de pluie, en février, a été supérieur à la moyenne et le mois de février a été le plus froid depuis 2003.
La Haute Galilée et le plateau du Golan, dans le nord d’Israël, sont qualifiés d’ « extrêmement secs » sur l’indice de sécheresse, ce qui n’était plus arrivé entre 2013 et 2014. Le plateau du Golan n’a jamais été aussi sec depuis le début des mesures, en 1968.

Des secteurs de la plaine côtière méridionale et des basses terres sont également qualifiées d’une extrêmement sècheresse, sans précédent depuis l’hiver 1998-1999.
Le reste du pays est qualifié de « sec » à « plus sec que d’habitude ».
Mardi, la mer de Galilée se trouvait à 2,11 mètres sous le niveau de la mer, soit 2,46 mètres sous la ligne rouge supérieure. La ligne rouge inférieure se trouve à -213 mètres sous le niveau de la mer. Pomper au-delà risquerait d’endommager gravement les écosystèmes.
La mer de Galilée est la plus importante source naturelle d’eau douce d’Israël, mais elle n’est plus stratégique dans la mesure où les usines de dessalement et de recyclage représentent désormais la majorité de l’eau utilisée.
Il devrait pleuvoir entre mercredi et vendredi, ce qui ne devrait pas radicalement changer la donne.