Blinken : « Un réel sentiment d’urgence » pour parvenir à une solution diplomatique dans le conflit Israël-Hezbollah
"Nous voulons nous assurer que les civils sont protégés. Nous voulons nous assurer que les forces armées libanaises ne sont pas prises entre deux feux », a-t-il dit alors qu'il s'exprimant devant les journalistes en Grande-Bretagne

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a estimé qu’il y avait un réel sentiment d’urgence à parvenir à une résolution diplomatique pour mettre fin au conflit entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran.
Le plus haut diplomate américain se trouve en Grande-Bretagne où il rencontre des dirigeants arabes, à la suite d’une tournée au Moyen-Orient faite en début de semaine. Il s’agissait de sa première visite dans la région depuis la mort du chef du groupe terroriste palestinien du Hamas, Yahya Sinwar, l’instigateur du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, dans une frappe de Tsahal.
Le massacre avait été à l’origine du conflit dans tout le Moyen-Orient.
« Nous avons le sentiment qu’il est vraiment urgent de parvenir à une résolution diplomatique et à la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, afin qu’il y ait une véritable sécurité le long de la frontière entre Israël et le Liban », a déclaré Blinken, faisant référence à une résolution mise en place après la dernière grande guerre entre Israël et le Hezbollah, en 2006.
« Entre-temps, nous voulons nous assurer que les civils sont protégés. Nous voulons nous assurer que les forces armées libanaises ne sont pas prises entre deux feux », a-t-il ajouté.
Blinken a déclaré aux journalistes qu’il était « intensément engagé » dans cette affaire.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies exige que les forces armées libanaises (LAF) soient les seules à disposer d’armes dans le sud du Liban et interdit au Hezbollah de maintenir une présence armée au sud du Fleuve Litani. Le groupe terroriste chiite libanais a violé cette résolution de manière flagrante depuis son adoption en 2006, ce qui a permis au Hezbollah de se doter d’une formidable cache d’armes et de capacités de défense, sans que les forces de maintien de la paix de la FINUL ni les forces armées libanaises ne soient disposées à défier le groupe terroriste soutenu par l’Iran.