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Boris Le Lay aurait été repéré par une association anti-raciste au Japon

Celui que le BNVCA considère comme l'animateur des sites néo-nazis Breiztao et Démocratie participative était déjà soupçonné d'être au Japon

Partie du logo du site antisémite "Démocratie participative" présent sur sa page d'accueil. (Crédit : Capture d'écran DP)
Partie du logo du site antisémite "Démocratie participative" présent sur sa page d'accueil. (Crédit : Capture d'écran DP)

Boris Le Lay, le « Breton en exil » comme il se surnomme, est l’animateur poursuivi judiciairement en France pour ses sites outrancièrement antisémites racistes et homophobes – Breizatao et Démocratie Participative (DP)– auxquels la justice s’intéresse de près.

Le Bureau de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a essayé en vain et à plusieurs reprises de bloquer ce site, notamment suite aux attaques de Lucienne Nayet, et de Me Dreyfus.

Très récemment, le CRAC Japon (Counter-Racist Action Collective) a annoncé avoir localisé Boris Le Lay, rapporte le journaliste Frédéric Haziza sur Twitter. Selon cette association anti-raciste japonaise fondée en 2013 basée à Tokyo qui se présente comme « strictement anti-fasciste, activement anti-raciste, soniquement antisocial » Boris Le Lay se trouverait « entre Saïtama, Söka et Abiko non loin de Tokyo où il gère le site antisémite #DémocratieParticipative ».

Récemment ce site néo-nazi a détourné son interdiction d’être accessible en France en changeant d’hébergeur et de nom de domaine.

Le BNVCA rappelait que suite à ses plaintes Boris le Lay, qu’il a identifié comme le responsable de ce site, « avait déjà été condamné en 2013 à 1 an de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende par le Tribunal de Quimper, confirmé par la Cour d’Appel. Déjà en 2016, il cumulait une douzaine de condamnations mais son site de haine était maintenu ».

Après un énième article consacré à une personnalité juive sur qui le site avait apposé l’étoile jaune, ici en l’occurrence le secrétaire d’Etat Gabriel Attal fraîchement nommé au gouvernement Philippe II, le procureur de la République avait assigné le 17 octobre dernier en référé les opérateurs de télécoms pour qu’ils bloquent le site internet d’extrême droite. Une démarche inédite.

Neuf opérateurs, dont les quatre principaux : SFR, Orange, Free et Bouygues Telecom, étaient assignés le 8 novembre dernier au tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de cette procédure d’urgence.

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