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Casheroute : Un poids-lourd du rabbinat rejoint une organisation indépendante de supervision

L'organisation Hashga'ha Pratit est propulsée en avant avec l'arrivée du rabbin Oren Duvdevani, expert chevronné en matière de casheroute

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Le restaurant Carousela, détenteur d'une certification de casheroute privée, indépendante de celle du rabbinat, à Jérusalem, en juin 2016. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)
Le restaurant Carousela, détenteur d'une certification de casheroute privée, indépendante de celle du rabbinat, à Jérusalem, en juin 2016. (Crédit : Menahem Kahana/AFP)

Hashga’ha Pratit, une organisation alternative de supervision de casheroute, a été créée pour proposer une alternative au rabbinat.

Le rabbin Oren Duvdevani, qui était responsable du département de la certification de casheroute du rabbinat de Givatayim, en périphérie de Tel Aviv, a quitté son emploi pour rejoindre l’organisation basée à Jérusalem.

« C’est un grand changement pour nous tous », a déclaré Yonatan Peleg, porte-parole d’Hashga’ha Pratit. L’organisation a été créée par le rabbin Aaron Leibowits, membre du conseil municipal de Jérusalem pour le parti Yeroushalmim.

« C’est quelqu’un de très sérieux en ce qui concerne la supervision de la casheroute, un vrai expert, et tous ceux qui ont travaillé avec lui le savent. »

Le rabbin Oren Duvdevani (Crédit : Neemanei Torah V’avodah)
Le rabbin Oren Duvdevani (Crédit : Neemanei Torah V’avodah)

Pour Duvdevani, cela représente un grand changement. Il quitte le rabbinat, qui détient le monopole de la supervision de la casheroute en Israël.

Duvdevani a à son actif, selon Peleg, des années d’expérience dans la supervision de la casheroute dans le privé. Il a travaillé au Mexique pour le département de supervision et de certification de l’Orthodox Union au Mexique, ainsi que pour le label OK Kosher.

« Il sait comment gérer une organisation de supervision de la casheroute », a indiqué Peleg. « Il sait que l’on peut être compétitif et améliorer l’ensemble du réseau, où les relations entre les restaurateurs et le rabbinat se détériorent de jour en jour. »

Il y a désormais entre 30 et 40 restaurants en Israël qui sont supervisés par l’organisation Hashga’ha Pratit (Ce termer signifie supervision privée en hébreu. Il s’agit d’une expression sortie de son contexte, elle est généralement utilisée dans la tradition juive pour parler de la Providence divine). Cette organisation est basée sur la coopération entre les superviseurs – hommes et femmes – et le personnel des restaurants, des café et des hôtels.

« Notre projet est de nous agrandir », a expliqué Peleg.

La loi israélienne n’oblige pas les restaurants à être casher, et de nombreux établissements de restauration non-cacher existent, notamment dans les régions avec une population juive pratiquante restreinte.

Mais les restaurants qui souhaitent être considérés casher doivent se soumettre à la supervision du grand rabbinat d’Israël, selon la loi actuellement en vigueur.

Le coût des inspections officielles et du certificat pour un restaurant de taille moyenne tourne autour de 9 500 shekels par an (2 400 €).

Ceux qui s’opposent au système actuel estiment qu’il est corrompu et injuste, et que peu de choses sont mises en œuvre pour s’assurer de la casheroute effective des établissements.

Le Grand rabbinat rejette ces allégations, indiquant qu’il est le mieux placé pour gérer ce secteur et que les accusations de corruption font l’objet d’une enquête.

L’AFP a contribué à cet article.

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