Cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat de l’Hyper Cacher
L'évènement aura lieu le lundi 9 janvier, à 18h30, devant le magasin, situé au 23, avenue de la Porte de Vincennes, à Paris
C’était il y a huit ans : le 9 janvier 2015, quatre hommes, Yohan Cohen, Philippe Braham, Michel Saada et Yoav Hattab, tous Juifs, étaient assassinés lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher de Vincennes, menée par un terroriste islamiste français se revendiquant du groupe « État islamique », tué lors de l’assaut policier.
Ce lundi 9 janvier, à 18h30, un hommage sera rendu aux victimes devant le magasin, situé au 23, avenue de la Porte de Vincennes, à Paris. La cérémonie sera retransmise en direct sur la page Facebook du Crif, qui organise cet évènement annuel.
L’attentat avait eu lieu deux jours après celui de Charlie Hebdo, et un jour après l’assassinat de la policière Clarissa Jean-Philippe à Montrouge.
Après l’attaque terroriste contre l’Hyper Cacher, la justice française a condamné plusieurs complices de l’auteur des faits. Le principal accusé a été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour son « rôle particulièrement actif » dans la préparation des attentats à Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher. La même peine a été prononcée par contumace à la compagne en fuite du terroriste de l’Hyper Cacher. Un autre, présumé mort en Syrie et qui était lui aussi jugé par défaut, a été condamné à la plus lourde peine, la perpétuité. Deux anciens co-détenus du terroriste ont été condamnés à respectivement 20 ans et 18 ans de réclusion, la cour ayant estimé qu’ils connaissaient « l’existence » et « la nature » du projet du tueur de l’Hyper Cacher. Un autre de ses proches a lui été condamné à 13 ans de réclusion.
« Pour la plupart des victimes (…) je crois que le sentiment qui s’érige c’est celui d’avoir été entendu. Je crois que le sentiment qui sort de cette salle de cour d’assises, c’est celui de la justice enfin rendue, d’un verdict longuement expliqué », avait réagi Patrick Klugmann, avocat des victimes de l’Hyper Cacher, après l’énoncé des peines.