Charlottesville : Macron condamne le racisme, sans citer Trump
Angela Merkel avait qualifié de "répugnant" le comportement des suprématistes blancs, quant à Theresa May elle assure ne voir "aucune équivalence entre ceux qui ont des opinions fascistes et ceux qui s'y opposent"
Le président français Emmanuel Macron s’est dit jeudi « aux côtés de ceux qui combattent le racisme et la xénophobie » après les violences à Charlottesville samedi, mais sans s’exprimer sur les déclarations ambigües du chef d’Etat américain Donald Trump.
« Aux côtés de ceux qui combattent le racisme et la xénophobie. Notre combat commun, hier comme aujourd’hui. #Charlottesville”, a écrit Emmanuel Macron.
Lors d’une conférence de presse chaotique depuis la Trump Tower à New York, mardi, le président américain, très remonté, avait renvoyé dos-à-dos les membres de la droite suprématiste qui s’étaient donné rendez-vous dans cette petite ville de Virginie et les manifestants venus les dénoncer.
Une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi de 20 ans, James Fields, a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants.
Des affrontements entre manifestants des deux camps s’étaient multipliés avant le rassemblement de Charlottesville, finalement annulé par les autorités de cette petite ville historique de l’est des Etats-Unis.
La chancelière allemande Angela Merkel avait réagi dès lundi en condamnant ce qu’elle avait qualifié de comportement « répugnant » des suprématistes blancs.
Et la Première ministre britannique Theresa May avait déclaré mercredi ne voir « aucune équivalence entre ceux qui ont des opinions fascistes et ceux qui s’y opposent ».