Clémence Mtenga, étudiant de Tanzanie qui effectuait son premier voyage à l’étranger
Présumé tué par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Nir Oz, date de décès inconnue
Clémence Mtenga, un stagiaire agronome de 22 ans originaire de Tanzanie, aurait été tué par des terroristes du Hamas dans le kibboutz Nir Oz.
Porté disparu depuis six semaines, on pensait qu’il avait été pris en otage dans la bande de Gaza. Mais le 18 novembre, son corps a été identifié et son décès a été déclaré. Son compatriote tanzanien Joshua Mollel, âgé de 21 ans, est toujours porté disparu.
Le ministère des Affaires étrangères de Tanzanie n’a pas donné de détails sur le décès de Mtenga, mais a indiqué qu’il était en contact avec les autorités israéliennes pour organiser le rapatriement de son corps en Tanzanie pour y être enterré.
Les deux stagiaires étaient arrivés en Israël mi-septembre. C’était leur premier voyage en dehors de la Tanzanie. Selon l’Associated Press (AP), ils étaient tous deux très enthousiastes à l’idée d’approfondir leurs connaissances dans le domaine de l’agriculture.
Fin octobre, la famille de Mtenga a confié à la BBC : « Il doit être courageux là où il est, savoir que nous l’aimons et que nous prions pour lui jour et nuit, en espérant qu’il reviendra bientôt ».
Sa sœur a confié à l’AP que Mtenga était timide et très studieux, et qu’il se réjouissait d’aller étudier en Israël, car c’était la première fois qu’il quittait la Tanzanie.
« Il était très enthousiaste à l’idée d’apprendre et de rencontrer de nouvelles personnes », a déclaré sa sœur, Alphoncena Mtenga, à l’agence de presse. « Il voulait monter sa propre entreprise agricole. »
Alphoncena a indiqué que Clémence était le plus jeune d’une fratrie de quatre enfants, qu’il allait à l’église tous les dimanches où il chantait dans la chorale : « Il a une belle voix », a-t-elle ajouté. « Il rêve de réussir dans la vie. »
Ezekiel Kitiku, un autre stagiaire tanzanien, vivait et travaillait avec Mtenga au kibboutz Nir Oz, dans l’exploitation laitière. Il a raconté à la BBC que lorsque les sirènes du raid aérien ont retenti le 7 octobre et qu’il a couru se mettre à l’abri, il a envoyé un SMS à Mtenga et à Mollel. « Ils m’ont dit qu’il y avait beaucoup de roquettes en provenance de Gaza et qu’ils couraient eux aussi se réfugier dans les abris », a-t-il raconté. « Mais quelques heures plus tard, ils ne répondaient plus. »