Combats judiciaires en perspective à la Cour Pénale Internationale ?
L'Autorité palestinienne vient de se voir reconnaître le statut d'observateur par la juridiction des Nations unies
La réaction israélienne n’a pas tardé suite à la décision de la Cour Pénale Internationale (CPI) d’accepter, en tant que membre observateur, des représentants palestiniens.
Selon les déclarations d’un diplomate israélien publiées par Ynet, « les Palestiniens jouent avec le feu en cherchant à obtenir la pleine adhésion à la CPI. Ils seront exposés à des poursuites israéliennes notamment à cause de la participation de l’Autorité palestinienne à des attaques terroristes et sa responsabilité concernant les tirs de roquettes depuis les territoires palestiniens ».
Du côté palestinien, ce statut de membre observateur est un premier pas vers une reconnaissance de la Palestine en tant qu’État membre de la Cour Pénale Internationale.
Le Jerusalem Post reprend les déclarations, sur la chaîne Al-Jazeera, de Riyad Mansour, observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies : « il s’agit d’une étape juridique, une étape pacifique, politique et diplomatique afin de demander des comptes, de demander justice pour notre peuple et de poursuivre les dirigeants israéliens qui sont responsables de crimes commis contre le peuple palestinien, y compris des crimes de guerre. »
La Cour Pénale Internationale est une juridiction des Nations unies, créée en 1998 et située à La Haye, aux Pays-Bas.
122 États sont membres de cette institution qui est compétente pour juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.