Conversion/Rabbinat : 5 ressortissants étrangers bientôt expulsés
Les orthodoxes convertis résidaient illégalement dans le pays au moment de leurs conversions privées
La Cour suprême a statué lundi que cinq ressortissants étrangers qui résidaient illégalement en Israël alors qu’ils subissaient une conversion orthodoxe en dehors du Rabbinat israélien, ne pouvaient pas rester dans le pays et ne sont pas éligibles à la citoyenneté israélienne en vertu de la loi du Retour.
La décision, rapportée par la radio israélienne, est intervenue des mois après une décision historique en mars obligeant l’Etat à reconnaître les conversions privées au judaïsme orthodoxe en dehors des auspices du Rabbinat, qui a été vue à l’époque comme un coup majeur porté au monopole du Rabbinat sur la religion juive.
Le gouvernement s’est attiré la foudre ces dernières années par des groupes privés qui ont protesté contre des lignes directrices de plus en plus strictes de l’institution des conversions.
La présidente de la Cour Suprême Miriam Naor et deux autres juges ont statué lundi que les ressortissants étrangers – trois hommes et deux femmes – pourraient rester dans le pays jusqu’à la fin de l’année civile juive.
Cette décision était conforme à la décision de mars, dans laquelle la pétitionnaire Martina Pagacova n’a pas obtenu la reconnaissance civile parce qu’elle résidait illégalement en Israël au moment de sa conversion.
Comme dans le cas Ragacovas, ces cinq citoyens étrangers ont subi une conversion privée avec le rabbin Nissim Karelitz, fondateur de la cour Badatz Bnei Brak.
Le Rabbinat d’Israël contrôle les questions religieuses juives, telles que la conversion, le mariage et le divorce dans le pays.
Ceux non reconnus comme juifs par le rabbinat ne peuvent se marier dans des cérémonies juives en Israël.