Coronavirus: jusqu’à 7 ans de prison pour les Israéliens violant une quarantaine
Les violations à la mise en auto-quarantaine peuvent être signalées sur le site du ministère de la Santé
Les Israéliens surpris en train de violer une mise en auto-quarantaine pendant quinze jours, décidée à l’encontre des personnes s’étant récemment rendues dans l’Est asiatique, risquent jusqu’à sept ans de prison, a averti jeudi le ministère de la Santé.
Si ceux qui contreviennent en toute connaissance de cause à leur quarantaine pourront écoper d’une condamnation maximale allant jusqu’à sept ans de prison, ceux qui la violeront par négligence pourront être sanctionnés d’une peine de trois ans, a fait savoir le ministère dans un communiqué.
Les voyageurs revenant de Chine, de Hong-Kong, de Macao, de Singapour et de Thaïlande sont dans l’obligation de se soumettre à une mise en quarantaine obligatoire de 14 jours dans un contexte d’inquiétudes sur une éventuelle contamination par le coronavirus.
« Le ministère de la Santé considère les membres du public à qui il a été demandé de s’isoler comme des partenaires entiers dans la prévention de la propagation de la maladie en Israël », a dit le communiqué. « Nous sommes sûrs qu’ils montreront un sens de la responsabilité à l’égard des membres de leurs familles, de leurs amis, à l’égard des personnes malades ou vulnérables de la société et qu’ils réduiront le risque des infections ».
Le ministère a appelé à signaler toute personne contrevenant à sa mise en quarantaine via une page internet consacrée au virus.
La législation temporaire, sous les dispositions de l’ordonnance 2020 de Santé publique, rend aussi obligatoire une quarantaine à domicile de 14 jours à tout individu ayant été au contact d’un malade confirmé au cours des deux semaines précédentes.
De plus, Israël a annoncé, lundi, que le pays refusera dorénavant l’entrée à tous les ressortissants étrangers s’étant rendus en Thaïlande, à Singapour, à Hong-Kong et à Macao au cours des 14 derniers jours. Israël avait déjà, à la fin du mois de janvier, émis une interdiction similaires aux citoyens étrangers en provenance de Chine.