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Décès de David Ehrlich, propriétaire du café littéraire Tmol Shilshom

Il avait fondé ce lieu légendaire de Jérusalem qui accueillait auteurs et poètes depuis 25 ans

David Ehrlich, fondateur et copropriétaire du café littéraire Tmol Shilshom à Jérusalem. (Crédit : Renee Ghert-Zand/TOI)
David Ehrlich, fondateur et copropriétaire du café littéraire Tmol Shilshom à Jérusalem. (Crédit : Renee Ghert-Zand/TOI)

David Ehrlich, amoureux des livres et des auteurs, et fondateur du légendaire café littéraire Tmol Shilshom à Jérusalem, est décédé dimanche.

Selon des sources, il a succombé à une crise cardiaque soudaine. Il avait 61 ans. Sa disparition a été annoncée sur Facebook par son associé Dan Goldberg.

« C’est avec un immense chagrin et une indicible douleur que j’annonce que mon partenaire et ami proche, fondateur de Tmol Shilshom, David Ehrlich, est décédé ce soir. Il m’est difficile de parler de lui au passé. La bonté qui l’habitait, l’amour et l’espoir d’un futur meilleur l’ont toujours guidé », a écrit Dan Goldberg sur la page Facebook de Tmol Shilshom.

Il sera enterré lundi à Rehovot.

Depuis 25 ans, le café littéraire du quartier de Nahalat Shiva accueillait auteurs, poètes et amoureux des livres qui venaient s’y asseoir, prendre un verre, et souvent travailler sur leurs écrits.

Le poète israélien Yehuda Amichai a lu ses poèmes à l’ouverture de Tmol Shilshom en 1994 et a été suivi par Amos Oz, Aharon Appelfeld, David Grossman et Etgar Keret.

Sur une publication Facebook évoquant la mort de David Ehrlich, David Amichai, fils de Yehuda Amichai, a rédigé un hommage.

« Cet homme cher et doux, avec un cœur d’or, avec qui j’ai parlé il y a tout juste deux jours, n’est plus », a écrit David Amichai. « Quand mon père, Yehuda Amichai, était malade et sans appétit, notre bien-aimé David venait régulièrement avec le pain de Tmol Shilshom que papa aimait, et il n’a jamais manqué une occasion de venir. Voilà ce qui illustre qui était cet homme, en une phrase, alors que je suis submergé par les larmes ».

David Ehrlich a parfois eu du mal à garder le café ouvert, notamment pendant la Seconde Intifada en 2000, puis à nouveau en 2014 et en 2015, quand le tourisme faiblissait à mesure que les tirs de roquettes depuis Gaza augmentaient.

La semaine dernière, il avait annoncé que le café serait fermé pour une durée indéterminée en raison de la pandémie de coronavirus.

En 2015, alors que les affaires n’allaient pas fort, il avait confié au Times of Israël (ici en anglais) que « cet endroit est bien plus que simplement mon gagne-pain ».

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