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Décès de l’historien Jean-Jacques Becker, spécialiste de la Première Guerre mondiale

Né en 1928, dans une famille juive qui a fui l'Alsace pour Paris pendant la guerre de 1870, il a consacré la plus grande partie de ses recherches à l'étude de la Première guerre

Jean-Jacques Becker. (Crédit : G.Garitan / CC BY-SA 3.0)
Jean-Jacques Becker. (Crédit : G.Garitan / CC BY-SA 3.0)

L’historien Jean-Jacques Becker, spécialiste de la Première Guerre mondiale, est décédé lundi 10 juillet à l’âge de 95 ans a annoncé sa fille, l’historienne Annette Becker, à l’AFP. Il repose au cimetière du Montparnasse.

Né le 14 mai 1928 à Paris, dans une famille juive qui a fui l’Alsace pour Paris pendant la guerre de 1870, Jean-Jacques Becker a consacré la plus grande partie de ses recherches à l’étude de la Première guerre, puis engagé des travaux sur l’histoire politique et l’analyse de la gauche en France.

Son travail a apporté une approche novatrice, prenant en compte le vécu des hommes et non plus les seules péripéties diplomatiques et militaires.

« Enfant, je dévorais dans ma chambre les numéros de l’Illustration consacrés à la Grande Guerre », racontera-t-il un jour. Dans sa propre famille, l’ombre de la « der des ders » est présente : son père a été mobilisé en 1916 et décoré à Verdun.

Au lendemain de la guerre, il fait des études d’histoire à la Sorbonne et, comme pratiquement toute sa famille, adhère au Parti communiste. Mais, devenu professeur et conscient de la prise de distance qu’implique sa discipline, il n’y met guère de zèle.

Il rompt avec le PCF en 1960 au moment même où il est muté dans un lycée parisien, après les révélations de Khrouchtchev sur les dérives du stalinisme.

« Cela a été une déchirure de constater que de pareilles abominations aient été perpétrées au nom de l’idéal auquel nous avions sincèrement cru durant une décennie », expliquera Jean-Jacques Becker 50 ans plus tard.

À la création de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme) en 1992, il devient le directeur du centre de recherche attaché au musée. Il y fait venir des historiens étrangers, dont l’Allemand Gerd Krumeich avec qui il publiera en 2008 la première « histoire franco-allemande » de la Grande guerre.

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