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Découverte de la plus ancienne preuve de crémation en Israël

Selon l'étude, la crémation aurait eu lieu un printemps entre 7031 et 6700 ans avant l'ère commune. Des restes siliceux de plantes révèlent la présence d’herbes en fleurs

Une section du site de Beisamoun où le bûcher-tombe est visible (© mission Beisamoun)
Une section du site de Beisamoun où le bûcher-tombe est visible (© mission Beisamoun)

La découverte en Israël d’un « bûcher-tombe » vieux de 9 000 ans, la plus ancienne preuve de crémation au Proche-Orient, témoigne d’un rapport aux morts totalement neuf dans la région, selon une étude publiée dans la revue PLOS ONE.

« C’est une surprise car la crémation n’était attestée qu’au 6ème millénaire et dans une région éloignée (nord du Levant: Irak, Turquie) », explique à l’AFP Fanny Bocquentin, archéo-anthropologue du CNRS.

Or « l’émergence de la crémation révèle un rapport aux morts totalement neuf dans la région où le culte des ancêtres et les pratiques funéraires au long cours prévalaient », poursuit l’auteur principal de l’étude.

En effet, jusque-là, on inhumait le mort puis on attendait qu’il se décompose pour rouvrir la tombe, réorganiser les os, prélever le crâne, parfois remodeler un visage sur ce crâne sec, réinhumer par la suite ce crâne dans une autre tombe avec d’autres personnes etc..

Deux cas, plus anciens et isolés, de traitement des restes du défunt par le feu – les os sont brûlés après décomposition du cadavre comme une deuxième étape des funérailles – ont également été retrouvés au Proche-Orient.

En revanche, en Europe de l’ouest la crémation est pratiquée par des chasseurs-cueilleurs dès le 9e millénaire, notamment en France, en Belgique et en Irlande.

Mis au jour sur le site de Beisamoun (Haute vallée du Jourdain en Israël), la tombe contenant 355 fragments d’os humain est celle d’un jeune adulte (homme ou femme), blessé à l’épaule quelques mois avant son décès. La pointe de flèche est encore fichée dans l’os.

Selon l’étude, la crémation aurait eu lieu un printemps entre 7031 et 6700 ans avant l’ère commune. Des restes siliceux de plantes révèlent la présence d’herbes en fleurs.

Autre surprise pour les chercheurs, le défunt n’a pas été déplacé après la crémation. « La dépouille a été placée assise sur le bûcher, et n’a pas été remuée au cours de la crémation ou par la suite », détaille le CNRS dans un communiqué. Le défunt semble comme « abandonné sur place dans son bûcher » pour Fanny Bocquentin.

D’autres dépôts de restes crématisés ont été découverts sur le site suggérant un recours fréquent à ce traitement des défunts.

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