Dernier conseil des ministres avant la dissolution de la Knesset
"Il y a des gouvernements qui durent mais qui accomplissent peu de choses, le nôtre a été un gouvernement de courte durée avec de formidables accomplissements", a déclaré Bennett
Le Premier ministre Naftali Bennett a salué dimanche les « formidables accomplissements » de son gouvernement réuni pour la dernière fois avant la dissolution du Parlement prévue les prochains jours, qui entrainera la tenue de nouvelles élections.
« Il y a des gouvernements qui durent mais qui accomplissent peu de choses, le nôtre a été un gouvernement de courte durée avec de formidables accomplissements », a déclaré Naftali Bennett lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet ministériel.
Un an à peine après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre Naftali Bennett et le chef de la diplomatie Yaïr Lapid ont surpris l’ensemble du pays en annonçant leur intention de dissoudre le Parlement « après avoir épuisé toutes les tentatives de stabiliser » leur coalition, qui a subi plusieurs revers ces dernières semaines.
Et mercredi, les députés israéliens ont approuvé en lecture préliminaire la dissolution du Parlement et l’organisation de nouvelles élections, les cinquièmes en moins de quatre ans. Elles pourraient se tenir fin octobre ou début novembre, selon les médias locaux.
MM. Bennett et Lapid avaient réuni en juin 2021 une coalition unique dans l’histoire d’Israël rassemblant des partis de droite, du centre, de gauche, et pour la première fois, une formation arabe, afin de mettre un terme à 12 ans de règne sans discontinuer de Benjamin Netanyahu, chef du parti de droite Likoud.
Leur accord prévoyait une rotation entre les deux hommes à la tête du gouvernement, avec le remplacement de M. Bennett par M. Lapid en cas de dissolution. Si le projet de loi visant à dissoudre la Knesset est bien adopté, Yaïr Lapid deviendra le nouveau Premier ministre d’Israël jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement.
Jusqu’à ce que la dissolution soit effective, l’opposition peut tenter de réunir une majorité de 61 députés en ralliant des membres de la coalition issus de la droite, comme des députés insatisfaits du parti Yamina de Naftali Bennett ou de la formation du ministre de la Justice Gideon Saar, Nouvel espoir.
Avec cette majorité, une coalition alternative pourrait alors prétendre à la formation d’un nouveau gouvernement et éviter les élections.