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Des milliers de manifestants pour le climat à Tel Aviv

Scandant "Nous voulons de l’air pur" et "l’environnement avant le profit," les manifestants ont aussi dénoncé la construction d'une plateforme offshore d'extraction de gaz

Des Israéliens participent à une marche de protestation pour demander une action immédiate sur le changement climatique à Tel Aviv le 29 mars 2019. (Adam Shuldman/Flash90)
Des Israéliens participent à une marche de protestation pour demander une action immédiate sur le changement climatique à Tel Aviv le 29 mars 2019. (Adam Shuldman/Flash90)

Des milliers de défenseurs de l’environnement se sont rassemblés vendredi à Tel Aviv pour réclamer des actions afin de lutter contre le changement climatique et l’arrêt de la construction d’installations de traitement du gaz offshore, à plusieurs kilomètres au large de la côte israélienne.

Des étudiants de tout le pays ont participé à la marche de protestation organisée par les principales associations environnementales en Israël dont Greenpeace, la Société pour la protection de la nature et Shmorei Habayit.

Des articles en hébreu ont rapporté qu’environ 4 000 militants avaient participé à l’événement. Des manifestants ont défilé du parc Meir jusqu’aux bureaux du gouvernement dans le centre-ville de Tel Aviv en transportant des pancartes où l’on pouvait lire : « Nous voulons de l’air pur, » « L’environnement avant le profit » et « Ne brûlez pas notre avenir ».

« Le changement climatique a bien lieu, c’est un fait, » ont écrit les organisateurs sur la page Facebook de l’événement. « Nous sommes en pleine crise climatique et cela nous met tous en danger sans exception. »

« Nous sommes à un moment critique de l’histoire humaine, nous devons nous débarrasser des carburants polluants et entamer la transition vers des énergies renouvelables… Il est temps d’agir. C’est nous ou rien. »

Les manifestants réclamaient également l’éloignement des plateformes de gaz offshore à 125 kilomètres des côtes, citant des préoccupations environnementales et des questions de santé publique.

Des Israéliens participent à une marche de protestation pour demander une action immédiate sur le changement climatique à Tel Aviv le 29 mars 2019. (Adam Shuldman/Flash90)

Les manifestants affirment que la plateforme, construite à proximité de Dor Beach près de Césarée, pourrait causer une pollution majeure de l’air, et qu’un accident sur le site pourrait entraîner la fuite de produits dérivés toxiques, salir les plages, détruire la vie sous-marine et nuire aux résidents vivant à proximité de la côte sud d’Haïfa.

La plateforme doit traiter le gaz issu du champ offshore du Léviathan, dont on estime qu’il contient 0,6 trillion de mètres cubes de gaz naturel, ce qui en fait la plus grande réserve de gaz du pays. Après extraction, le gaz naturel brut doit être traité pour séparer le gaz sec utilisé par les centrales électriques pour faire tourner leurs turbines de deux autres composants principaux – le condensat et les rejets d’eau, tous deux contenant des produits dangereux et cancérigènes.

La structure est arrivée en Israël en janvier et doit être assemblée dans son endroit original. Cela marque la première phase d’un projet ambitieux dont Delek Drilling d’Israël et son partenaire américain, Noble Energy, affirme qu’il permettra au pays de se débarrasser du charbon et de révolutionner son économie en devenant un pays exportateur d’énergie.


Cette photo prise le 31 janvier 2019 montre une image du navire avec grue SSCV Thialf qui pose la fondation de la plateforme qui vient d’arriver pour le gisement de gaz naturel du Leviathan en mer Méditerranée à environ 130 kilomètres à l’ouest de la côte de la ville israélienne d’Haïfa. (Marc Israel Sellem/Pool/AFP)

Israël a déjà signé des contrats d’exportation avec la Jordanie et l’Egypte. L’État juif souhaite construire un pipeline avec la Grèce et Chypre pour transporter le gaz vers l’Europe.

Lors de la manifestation de vendredi, des militants ont appelé le gouvernement à cesser la construction de la plateforme offshore.

« C’est une guerre pour notre existence même, » a déclaré Yoni Sapir de Shomrei Habayit à la Douzième chaîne. « Construire des installations de traitement de gaz aussi proches d’une population civile ne devrait pas être autorisé. Nous avons besoin de renverser la crise climatique globale, l’agenda socio-environnemental dans ce pays a besoin de changer. »

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