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Les deux frères Abdeslam interrogés en Belgique avant les attentats

Les autorités ont perquisitionné deux chambres d'hôtel en banlieue parisienne utilisées comme base arrière par les terroristes

Capture d'écran d'une vidéo filmée par la police française dans l'une des deux chambres de l'hôtel qui auraient été louées par deux terroristes de Paris quelques jours  avant les attentats du 13 novembre à Paris. (Crédit : Capture d'écran / Le Point)
Capture d'écran d'une vidéo filmée par la police française dans l'une des deux chambres de l'hôtel qui auraient été louées par deux terroristes de Paris quelques jours avant les attentats du 13 novembre à Paris. (Crédit : Capture d'écran / Le Point)

La police belge avait interrogé début 2015 les deux frères Abdeslam, dont l’un s’est fait exploser vendredi à Paris et l’autre est toujours recherché, mais « ils ne montraient pas de signe d’une possible menace », a indiqué mercredi le parquet fédéral.

Brahim Abdeslam, 31 ans, est l’un des kamikazes des attentats de vendredi. Il s’est fait exploser devant un bar dans l’Est parisien. Il « a essayé d’aller en Syrie mais il n’a réussi à aller qu’en Turquie », a déclaré le porte-parole du parquet Eric Van Der Sypt, confirmant des propos au site Politico.

Selon les médias belges, Brahim Abdeslam avait tenté ce voyage en janvier 2015, mais il a été intercepté par les autorités turques, et est revenu en Belgique en février.

« Il a été interrogé à son retour, et son frère aussi », a ajouté M. Van Der Sypt, en parlant de Salah Adbeslam, 26 ans, soupçonné d’avoir également participé aux attentats et activement recherché par la police.

« Nous savions qu’ils étaient radicalisés et qu’ils pourraient se rendre en Syrie (mais) ils ne montraient pas de signe d’une possible menace. Même si nous les avions signalés à la France, je doute qu’on aurait pu les arrêter », a poursuivi le magistrat, confirmant au passage que les deux frères n’avaient pas été signalés aux services de renseignement français.

Brahim n’a pas été poursuivi à son retour de Turquie car « nous n’avions pas de preuve qu’il participait aux activités d’un groupe terroriste », a aussi expliqué le porte-parole du parquet.

Salah Abdeslam, connu pour des vols et trafic de drogue, est cité dans une affaire de braquage avec un jihadiste belge notoire, Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d’être l’un des commanditaires des attentats de Paris. Le raid à Seint-Denis, en banlieue parisienne, tôt mercredi matin, dans lequel sept suspects ont été interpellés et deux personnes tuées, visait à mettre la main sur Abdelhamid Abaaoud.

La police néerlandaise a annoncé mercredi que Salah Abdeslam avait été arrêté en février aux Pays-Bas lors d’un contrôle routier de routine, pour possession de cannabis. Il apparaît aussi dans les archives d’un contrôle routier en septembre dans l’ouest de l’Autriche, alors qu’il venait de franchir la frontière depuis l’Allemagne.

Deux chambres d’hôtel et un appartement

La police française a perquistionné mercredi deux chambres d’hôtel et un appartement qui ont été utilisés comme une base arrière par quelques membres de l’équipe de 8 terroristes qui ont lancé les attaques coordonnées de Paris vendredi, qui ont tué 129 personnes.

Selon le magazine français, Le Point, les autorités ont trouvé des seringues, des aiguilles et des boîtes de pizza vides à l’intérieur de l’une des chambres louées par Salah Abdeslam sur bookings.com jours avant les attaques du 13 novembre.

Abdeslam est le seul terroriste qui a pris part aux attaques qui a réussi à s’enfuir et qui est toujours actuellement en fuite.

Un mandat d’arrêt international a été émis contre lui.

Selon le rapport, les frères Abdeslam ont loué les chambres 311 et 312 dans un hôtel à Alfortville, une banlieue dans le sud-ouest de Paris, du 11 au 17 novembre.

Les chambres peuvent accueillir jusqu’à six personnes, a rapporté Le Point.

Capture d'écran d'une vidéo filmée par la police française dans l'une des deux chambres de l'hôtel qui auraient été louées par deux terroristes de Paris quelques jours  avant les attentats du 13 novembre à Paris. (Crédit : Capture d'écran / Le Point)
Capture d’écran d’une vidéo filmée par la police française dans l’une des deux chambres de l’hôtel qui auraient été louées par deux terroristes de Paris quelques jours avant les attentats du 13 novembre à Paris. (Crédit : Capture d’écran / Le Point)

L’hôtel n’a pas de caméras de sécurité, mais la police a retrouvé des traces d’ADN entre les seringues, tubes en plastique, des restes de pizza et des biscuits au chocolat trouvés dans les chambres, ont précisé les autorités.

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