Deux documentaires rendent hommage à Boris Nemstov 2 ans après sa mort
Le 27 février 2015, Boris Nemtsov était assassiné non loin du Kremlin. Deux documentaires racontent l'histoire de cet homme qui s'est opposé à Vladimir Poutine
Boris Nemtsov ? « Un illustrissime inconnu ! » avait grondé Jean-Luc Mélenchon sur son blog, suite à l’assassinat, il y a deux ans presque jour pour jour, de l’opposant politique de Vladimir Poutine non loin du Kremlin.
Dans ce passage exhumé par Claude Askolovich dans Vanity-Fair, le président du Front de gauche tempête : « Un voyou politique ordinaire, le principal artisan des privatisations de la période 1991-1993 qui furent, en fait, un véritable pillage ».
Mais ce Nemtsov que Mélenchon, le confondant avec Navalny, a traité sur France 2 « d’odieux antisémite » était en réalité un opposant juif, qui, à l’occasion des deux ans de son assassinat, fait l’objet de plusieurs documentaires.
Décrit par « The Economist » comme « un brillant et honnête politicien libéral » Boris Nemtsov était, selon la jeune réalisatrice qui l’a suivi pour les besois d’un documentaire, « un homme intéressant, un vieux bourgeois narcissique de 53 ans (…) député, ‘hériter de Boris Eltsine’ mais qui s’est avéré être ‘cool et sympathique’ « .
— Philippe (@philousports) 23 février 2017
Boris Nemtsov est mort avant que Zosya Rodkevich, une jeune documentariste anarchiste de 22 ans ne finisse complètement son film. Tant pis, il sortira tout de même, montrant un Nemtsov détendu, intime, badinant avec sa réalisatrice.
Un deuxième film, « L’homme qui était trop libre » est consacré à l’ancien physicien qui changea de carrière pour la politique.
Pour ce film, les deux réalisateurs, Mikhail Fishman et Vera Krichevskaya dressent autant un portrait du paysage politique actuel que de l’ancien opposant assassiné.