Edelstein met en garde contre les demandes de modification de la Loi du retour
Le député du Likud a déclaré si la clause des petits-enfants était retirée, « dans cinq ans, il n'y aura plus de Loi du retour et Israël ne sera plus l'Etat de tous ses citoyens »

Le député du Likud Yuli Edelstein a critiqué mardi la demande des futurs partenaires de coalition de son parti d’abolir la clause dite des petits-enfants dans la Loi du retour.
S’exprimant à la Knesset lors d’un événement pour marquer l’alyah, ou l’immigration juive en Israël, Edelstein, qui a lui-même immigré de l’Union soviétique, a averti que la modification de la clause pourrait entraîner la disparition de la Loi du retour dans son ensemble.
« J’entends beaucoup de discours sur la nécessité et les demandes de modification de la Loi du retour, de la clause des petits-enfants. Je tiens à vous dire ceci : dans cinq ans, il n’y aura plus de Loi du retour en Israël et ce pays ne sera plus l’Etat de tous ses citoyens », a-t-il déclaré.
Les partis ultra-orthodoxes Shas et Yahadout HaTorah, ainsi que les partis d’extrême droite HaTzionout HaDatit et Otzma Yehudit ont soumis cette demande lors des négociations de coalition.
La « clause des petits-enfants » de la Loi du retour permet à toute personne ayant au moins un grand-parent juif d’immigrer librement en Israël, pour autant qu’elle ne pratique pas une autre religion. De nombreux immigrants de l’ancienne Union soviétique obtiennent la citoyenneté israélienne en vertu de cette clause.