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El Al enregistre une perte massive d’un demi-milliard de dollars en 2020

La compagnie a perdu 531 millions de dollars sur l’année, contre une perte de 59,6 millions de dollars en 2019 ; les revenus d'exploitation sont en baisse de 71 %

Des Boeing 737 d'El Al Airlines sur le tarmac de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel Aviv, le 10 mars 2020. (Jack Guez/AFP)
Des Boeing 737 d'El Al Airlines sur le tarmac de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel Aviv, le 10 mars 2020. (Jack Guez/AFP)

El Al Israel Airlines Ltd., compagnie aérienne nationale phare, a déclaré jeudi avoir enregistré une perte massive d’un demi-milliard de dollars en 2020, ses vols commerciaux ayant été empêchés une majeure partie de l’année en raison de la pandémie de coronavirus.

La société a déclaré avoir perdu 531 millions de dollars en 2020, contre une perte de 59,6 millions de dollars en 2019. Les revenus d’exploitation sur l’année ont chuté de 71 %, passant à 623,1 millions de dollars, contre 2,2 milliards de dollars en 2019, en raison de l’annulation des vols réguliers à partir de février 2020. Certains vols vers certaines destinations ont repris depuis le quatrième trimestre 2020.

Les revenus des vols de fret ont eux augmenté, passant à environ 132 millions de dollars sur l’année 2020, a déclaré la compagnie.

La « chute spectaculaire de la demande » de transport aérien de passagers – et de fret dans une moindre mesure – en raison de la pandémie de COVID-19 et les mesures de confinement « menacent la viabilité de nombreuses entreprises tant dans le secteur du transport aérien que dans le reste de l’industrie de l’aviation, avec de nombreux emplois en jeu », a déclaré l’OCDE dans un rapport d’octobre.

Des avions d’El Al sont stationnés à l’aéroport international Ben Gurion de Lod, en Israël, le 3 août 2020. (Olivier Fitoussi/Flash90)

El Al, qui a suspendu la plupart de ses salariés en raison de l’arrêt des vols, a été racheté en septembre par Kanfei Nesharim, contrôlé par Eli Rozenberg, et dispose d’un nouveau conseil d’administration et d’un nouveau président.

La société a déclaré jeudi dans un communiqué qu’elle établissait un nouveau plan stratégique qui, avec les mesures d’efficacité qu’elle prévoit de mettre en œuvre cette année, amènera le transporteur vers un nouveau « point de départ » pour la reprise plus générale des voyages aériens.

Afin de se ressaisir, la firme a levé quelque 222 millions de dollars sur les marchés financiers en septembre 2020 et en février de cette année. La société a également signé un plan de sauvetage avec le ministère des Finances qui verra le gouvernement acheter pour 210 millions de dollars de billets à l’avance pour les voyages de son personnel de sécurité au cours des 20 prochaines années. Ce plan remplace une offre de garanties de prêt et est subordonné à l’émission par El Al d’un capital de 105 millions de dollars, ce qui signifie que la société doit trouver cette somme par le biais d’une vente d’actions qui viendra compléter une injection de 43 millions de dollars par l’actionnaire majoritaire.

« El Al a subi un coup dur cette année et a été contraint de prendre des mesures douloureuses, notamment en réduisant son nombre d’employés, pour assurer sa survie », a déclaré le nouveau directeur financier Itzik Eliav dans le communiqué.

Avigal Soreq, le nouveau PDG d’El Al, a déclaré que la société mettait en œuvre un plan économique qui la verra supprimer quelque 2 000 emplois. Elle envisage également de rembourser les clients pour leurs billets non utilisés, ainsi que ses prêteurs, fournisseurs et bailleurs, en refinançant ses crédits (en remplaçant ses dettes actuelles par de nouvelles dont les conditions sont plus favorables). L’entreprise doit quelque 238 millions de dollars à ses clients pour des billets prépayés et inutilisés.

Avant la pandémie, l’entreprise employait quelque 6 300 salariés. Ce nombre tombera à 4 300 après la mise en œuvre de sa procédure de sauvegarde.

Le schéma de financement conclu avec le gouvernement, la mise en œuvre de son plan économique et de nouveaux processus de travail innovants devraient amener l’entreprise vers un équilibre de trésorerie en 2021, a déclaré Soreq, et à un flux de trésorerie positif en 2022.

Dans le même temps, afin de sortir de la crise, la société travaille à la mise en œuvre d’un plan stratégique pluriannuel renouvelé, a-t-il ajouté. « Parallèlement à la réouverture du ciel et de l’aéroport Ben Gourion, et à l’augmentation progressive attendue de l’activité, la société espère un retour à la normale en 2022 », ce qui lui permettra de mettre en œuvre un business plan « pour une croissance et une rentabilité à long terme ».

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