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Erdogan rencontre des dirigeants juifs et cherche des moyens de coopérer

Le président turc et ses invités discutent de la volonté de renforcer la communication, malgré les différences

Le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'institution Brookings à Washington, D.C.,  le 31 mars 2016. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan à l'institution Brookings à Washington, D.C., le 31 mars 2016. (Crédit : Drew Angerer/Getty Images/AFP)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rencontré des dirigeants juifs, apparemment pour adoucir les liens alors que la Turquie et Israël cherchent à se réconcilier.

Les groupes juifs présents dans le public comprenaient la Ligue anti-diffamation (ADL), l’AIPAC, B’nai Brith International, le conseil des relations de la communauté juive du grand Washington et la conférence des présidents des organisations juives américaines majeures.

« Erdogan et ses invités ont réitéré leur volonté de renforcer la coopération et la communication malgré les différences », a annoncé mercredi un article du quotidien turc « Sabah, citant des « sources présidentielles ».

Déjà mouvementées, les relations entre la Turquie et Israël avaient touché le fond suite au raid israélien mortel de 2010 sur un bateau turc tentant de briser le blocus de la bande de Gaza. Des discussions de réconciliation sont en cours.

Le quotidien Sabah a annoncé que les participants, qui incluaient de hauts fonctionnaires turcs, ont discuté des « récentes attaques terroristes en Turquie et en Belgique, de la guerre contre le terrorisme, des relations de la Turquie avec les juifs, des relations entre les Etats-Unis, Israël et la Turquie, de la situation en Palestine, de la crise des réfugiés, de l’antisémitisme et de l’islamophobie. »

Les organismes juifs participants ont déclaré que le contenu de la rencontre n’était pas public, et ont refusé de commenter, même après l’annonce de la rencontre dans la presse turque.

Le comité juif américain (AJC), qui n’était pas présent à la rencontre, a accueilli l’ouverture d’Erdogan, en rappelant de récentes déclarations des membres de son parti qui ont accusé les juifs d’être responsables des malheurs de la Turquie.

« L’engagement exprimé par le président Erdogan au ‘combat’ contre l’antisémitisme est particulièrement accueilli à la lumière de récentes déclarations de sa part ou d’autres dirigeants de l’AKP », a déclaré Jason Isaacson, directeur exécutif associé de l’AJC pour la politique et directeur des affaires gouvernementales et internationales, dans un email adressé à JTA. « La sécurité de la communauté juive vénérable – et vulnérable – de Turquie doit être une priorité importante. »

Ces derniers mois, Erdogan a exprimé un intérêt à renouveler les relations avec Israël, en raison d’un intérêt commun à tempérer les violences en Syrie, qui borde les deux pays ; de la découverte de réserves de gaz naturel en Méditerranée orientale, qu’Israël explore déjà avec Chypre et la Grèce ; et du désir d’Erdogan d’isoler son principal rival dans la région, la Russie.

Après l’attaque terroriste du 19 mars à Istanbul, dans laquelle trois Israéliens faisaient partie des cinq morts et beaucoup d’autres ont été blessés, Erdogan a appelé son homologue israélien, Reuven Rivlin, et a déclaré que les deux pays devaient coopérer dans la lutte contre le terrorisme.

Dans un discours prononcé jeudi au think tank de l’institution Brookings, Erdogan a déclaré que l’attaque ne visait pas seulement Israël. Il a exprimé l’espoir que la tragédie rapproche les deux anciens alliés.

Les relations entre la Turquie et les Etats-Unis sont tendues en raison de différends sur les attaques de la Turquie contre les milices kurdes.

La Turquie les voit comme une menace, alors que les Etats-Unis les voient comme cruciales pour restaurer le calme dans un pays dévasté par la guerre civile. Erdogan est à Washington pour un sommet nucléaire, mais le président américain Barack Obama avait refusé de le rencontrer officiellement, bien qu’ils aient eu une discussion informelle.

D’autre part, le sénateur Tim Kaine (démocrate, Virginie), premier démocrate de la sous commission Moyen orient du Sénat, a déclaré cette semaine qu’il avait été surpris de découvrir pendant une récente visite au Moyen Orient qu’Erdogan et le Premier ministre Benjamin Netanyahu étaient repoussés autant l’un que l’autre par la rhétorique anti-musulmane des candidats républicains à l’élection présidentielle.

« Ces types ne sont d’accord sur rien mais ils disent tous les deux au groupe de sénateurs ‘qu’est-ce qu’il se passe avec l’élection présidentielle ?’ », a déclaré Kaine pendant une émission de radio locale de Virginie, dans un article repéré par BuzzFeed.

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