Fièvre du Nil : le ministère de la Santé annonce un troisième décès
Avec 74 personnes hospitalisées, le ministère explique l'épidémie par le réchauffement climatique et étend la zone à risques
Un troisième Israélien est mort des suites de la fièvre du Nil, a annoncé lundi le ministère de la Santé. Il s’agit de l’épidémie la plus grave de cette maladie transmissible par les moustiques ces dernières années.
L’homme de 61 ans souffrait d’un cancer en phase terminale quand il a succombé au virus à l’hôpital Beilinson, a indiqué le ministère.
Le ministère a ajouté que 74 cas ont été récensés, soit deux fois plus que l’an dernier, et que 14 patients étaient dans un état grave.
Le ministère de la Santé a également révélé lundi que le virus a été détecté dans des régions encore non touchées. La liste comprend désormais les conseils régionaux d’Emek HaMayanot, de Geze, de Megilot, de Mateh Yehuda, de Menashe, de Megidot, d’Alon, du Gush Etzio, de Gilboa, Mazkeret Batya, Pardes Hanna et Césarée.
Il a ajouté que les moustiques étaient susceptibles d’être présents dans d’autres régions où il n’a pas encore été détecté.
Le ministère de la Protection de l’Environnement a appelé les habitants à se protéger contre les piqûres d’insectes et a demandé aux autorités locales de pulvériser de l’insecticide dans les zones où il y a un grand nombre de moustiques ou de larves.
Le ministère de la Santé a imputé cette épidémie au réchauffement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes, et a souligné que des cas avaient également été recensés en Europe, notamment en Italie (183 cas) et en Grèce (106 cas).
A mesure que le climat se réchauffe, Israël est davantage exposé aux catastrophes naturelles, notamment aux maladies par les piqûres d’insecte.
« En 2018, le gouvernement a approuvé une décision du ministère de la Protection de l’Environnement pour que toutes les instances du gouvernement se préparent aux effets du changement climatique », a indiqué le ministère dans un communiqué.
« Il a présenté les principes d’un plan d’action national à adapter, notamment pour minimiser les dégâts sur les vies humaines, la santé, l’économie et l’infrastructure. »