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Fin des « allocations » aux terroristes : Des responsables palestiniens dénoncent la décision d’Abbas

Des responsables palestiniens ont dénoncé le manque de consultation sur un sujet qui, traditionnellement « fait l'objet d'un consensus » et ont demandé l'annulation du décret pris par le président de l'AP

Des prisonniers palestiniens sont accueillis par une foule après avoir été libérés de la prison israélienne dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu avec Israël, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 25 janvier 2025. (Crédit : Nasser Nasser/AP)
Des prisonniers palestiniens sont accueillis par une foule après avoir été libérés de la prison israélienne dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu avec Israël, dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie, le 25 janvier 2025. (Crédit : Nasser Nasser/AP)

Plusieurs responsables palestiniens ont dénoncé mardi le décret du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mettant fin à la politique pour le moins controversée de la « rémunération aux assassins » qui conditionnait le versement d’allocations sociales aux prisonniers de sécurité palestiniens à la durée de leur peine dans les prisons israéliennes, en plus de l’octroi d’allocations aux familles de terroristes tués lors d’attentats.

Le décret, publié lundi 11 février et qui devrait affecter des dizaines de milliers de personnes, stipule que les familles des prisonniers et des terroristes tués qui ont besoin d’une aide sociale seront éligibles à des allocations basées uniquement sur les besoins financiers, comme c’est le cas pour les autres Palestiniens.

Qadura Fares, chef du comité de l’Autorité palestinienne basé à Ramallah qui supervise les affaires des prisonniers, a demandé le retrait immédiat du décret, avertissant qu’il aura un impact sur « environ 35 000 à 40 000 » familles.

Il a ajouté qu’une décision aussi importante aurait dû faire l’objet d’une discussion préalable à tous les niveaux de la direction politique palestinienne, arguant que « les allocations pour les prisonniers ont toujours fait l’objet d’un consensus » entre les factions palestiniennes.

Hilmi al-Araj, directeur du Centre pour la défense des libertés et des droits civils, également présent à la conférence de presse, a demandé que le décret soit « annulé comme s’il n’avait jamais existé », condamnant à la fois « son timing et son contenu, alors que les prisonniers sont sur le point d’être libérés ».

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