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France : Retour sur les hommages aux Justes et aux victimes de la Shoah

De nombreuses cérémonies ont été organisées à travers la France à l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes antisémites de la Seconde Guerre mondiale

La cérémonie devant le centre Saint-Pierre d’Angers, le 19 juillet 2020. (Crédit : Ville d’Angers)
La cérémonie devant le centre Saint-Pierre d’Angers, le 19 juillet 2020. (Crédit : Ville d’Angers)

Ce 19 juillet, à l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de la Seconde Guerre mondiale, et en hommage aux Justes parmi les nations, de nombreuses cérémonies ont été organisées à travers la France.

La ministre française des Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont ainsi participé à une cérémonie à Paris rendant hommage aux 13 152 victimes de la rafle du Vel d’Hiv de 1942.

Près d’une centaine de personnes se sont réunies à Bordeaux, devant le mémorial de la Déportation du Fort du Hâ.

« Quelques jours après notre fête nationale, nous sommes ici pour rappeler à tous que l’antisémitisme et le racisme sont hélas des poisons toujours actifs aujourd’hui dans notre pays », a rappelé Albert Massiah, président du CRIF dans la ville. « Il nous faut rappeler inlassablement ce que furent les crimes de l’innommable catastrophe, la Shoah. »

Le nouveau maire, Pierre Hurmic, était présent, ainsi que des responsables civiles et militaires, des anciens combattants et le nouveau rabbin de Bordeaux, Nissim Sultan, et le rabbin militaire Gabriel Sebag.

Plus d’une centaine de personnes étaient présentes à Toulouse,  devant le Monument de la Résistance.

À Lille, un événement a été organisé devant le mémorial de la Résistance et de la Déportation.

Nadine Chaïb, sous préfète de Loire-Atlantique, a elle participé à un événement à Nantes, en présence d’élus, du président du consistoire israélite, René Gambin, et du général Zamora, commandant par suppléance de la Région des Pays de la Loire.

« La rafle du Vel d’Hiv est devenue le symbole des persécutions menées contre les Juifs en France », a-t-elle déclaré. « Nous pensons également aux populations tziganes, homosexuelles, handicapées. »

Plus d’une centaine d’habitants de Tours et quelques d’élus du département, ainsi que le rabbin de la ville, étaient eux rassemblés devant le château de Tours.

Une quarantaine de personnes étaient présentes à Clermont-Ferrand, où cinq gerbes de fleurs, aux couleurs du drapeau français, ont été déposées au pied du Monument aux morts, après un appel aux morts et la lecture d’un texte sur la Shoah.

À Angers, un hommage a été organisé devant le centre Saint-Pierre.

À Nimes, la cérémonie s’est déroulée devant la stèle érigée à l’entrée de la Maison du département. Victor Bohbot, président de l’association cultuelle israélite de Nîmes et du Gard, a notamment évoqué la vie d’Anne Franck ; Lulia Suc, la directrice de cabinet du préfet du Gard, a elle lu une lettre de Geneviève Darrieussecq.

« Avec le régime de Pétain, la folie criminelle de l’occupant avait trouvé un auxiliaire zélé. Dans Paris et sa banlieue, 13 152 personnes ont été raflées. Pour eux, l’horreur commençait, pour s’achever à Auschwitz. Aucun enfant ne revint des camps de la mort », lisait la lettre.

Une lecture de noms a été organisée à Dijon, ainsi qu’un dépôt de gerbes, en présence notamment de Myriel Porteous, sous-préfète de l’arrondissement de Beaune, et d’Israël Cemachovic, président de l’Association cultuelle israélite.

Dans le Béarn, deux cérémonies ont été organisées : la première à Pau, l’autre au camp de Gurs.

Au camp des Milles, à Aix-en-Provence, une journée d’hommage était tenue.

« Nous devons nous souvenir de ces horreurs. Le régime autoritaire de Vichy a fait déporter des hommes et des femmes mais a aussi proposé des enfants aux nazis alors qu’ils ne le demandaient pas », explique Alain Chouraqui, président de la Fondation du camp des Milles.

« Nous sommes les derniers témoins de ce qui s’est passé et donc il ne faut pas que ça tombe dans l’oubli pour que les jeunes sachent et pour éviter la récidive », a confié Denise Toros Malter, survivante d’Auschwitz. « J’avais 16 ans quand le drame est arrivé. Toute ma famille a été dénoncée et j’ai perdu mon père dans les chambres à gaz ainsi que ma mère et ma grand-mère. »

La plupart de ces événements ont été tenus en comités restreints en raison de la pandémie actuelle.

On compte plus de 4 700 Justes parmi les nations en France.

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