Gadiv devra payer 2,9 M de shekels pour avoir versé des toxines dans la Méditerranée
L'incident contrevient au permis de rejet de toxines de l'usine et à la loi sur les matières dangereuses et les substances en question étaient des solvants organiques volatils
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Le ministère de la Protection de l’environnement a donné lundi une amende de 2,9 millions de shekels à Gadiv Petrochemical Industries pour avoir laissé des substances cancérigènes et polluantes s’écouler des canalisations sur le sol et dans la mer Méditerranée.
Selon le ministère, l’incident de janvier 2019 contrevient au permis de rejet de toxines de l’usine et à la loi sur les matières dangereuses.
Il s’est avéré que les substances en question étaient des solvants organiques volatils, dont le benzène – connu pour être cancérigène -, le toluène et le xylène.
Gadiv fait partie du conglomérat pétrochimique Bazan, situé dans la baie de Haïfa, au nord d’Israël, dans l’une des régions les plus densément peuplées du pays.
Gadiv avait loué le pétrolier à sa société-mère, Bazan, qui fait lui-même partie d’Israel Chemicals Ltd. Gadiv fabrique des produits aromatiques – des matières premières pour divers produits de consommation.
La raffinerie de Bazan importe du pétrole brut pour fabriquer une gamme de produits raffinés (distillats) destinés à l’industrie, aux transports et à l’agriculture. Les filiales fabriquent des produits allant du bitume pour les revêtements routiers aux cires, huiles, lubrifiants et polymères.
Bazan et ses filiales – y compris Gadiv – ont été condamnées à de multiples reprises à des amendes pour pollution de l’environnement.
Bazan occupe plus de 2 km2 dans la baie de Haïfa, à proximité d’une des régions les plus peuplées du nord d’Israël. Sa raffinerie importe du pétrole brut pour fabriquer une gamme de produits raffinés (distillats) destinés à l’industrie, aux transports et à l’agriculture. Ses filiales fabriquent des produits allant du bitume pour les revêtements routiers aux cires, huiles, lubrifiants et polymères.
Au cours des cinq dernières années, les affaires portées devant les tribunaux par le ministère ont abouti à des condamnations et à des amendes d’un montant total de 2,7 millions de shekels à l’encontre de la société et de ses responsables pour avoir pollué l’air et violé les permis d’émission, pollué les rivières, et pour des infractions découvertes lors d’une enquête sur l’incendie d’une usine.