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Grèce : 92 réfugiés retrouvés nus à la frontière avec la Turquie

Le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachi, a qualifié samedi l'incident de "honte à la civilisation"

Rivière d'Evros qui sépare la Turquie et la Grèce (Crédit : Capture d'écran YouTube)
Rivière d'Evros qui sépare la Turquie et la Grèce (Crédit : Capture d'écran YouTube)

92 réfugiés ont été retrouvés nus après avoir été forcés, selon Athènes, de traverser le fleuve Evros séparant la Turquie de la Grèce, « une image inhumaine », selon le ministre grec de la Protection civile dimanche.

L’agence européenne de surveillance aux frontières Frontex a confirmé à l’AFP « le sauvetage des 92 migrants vendredi » avec le concours des autorités grecques, selon une porte-parole, Paulina Bakula.

« Les agents (de Frontex) ont rapporté que les migrants avaient été retrouvés nus et certains d’entre eux avaient des blessures visibles », a-t-elle ajouté depuis Varsovie, siège de l’organisation, alors qu’Athènes assure qu’Ankara a forcé ces personnes à se dévêtir avant de les expulser du côté grec de la frontière.

Le ministre grec de la Protection civile, Takis Theodorikakos, a accusé la Turquie « d’instrumentaliser l’immigration illégale » mais Ankara a démenti toute implication dans les mauvais et dégradants traitements infligés à ces réfugiés.

La Grèce doit arrêter « la manipulation et la malhonnêteté », selon un tweet en anglais du ministre adjoint turc de l’Intérieur, Ismail Catakli.

La plupart de ces personnes, des Syriens et des Afghans, « ont décrit à des agents de Frontex que trois véhicules de l’armée turque les avaient transférés au niveau de l’Evros », a assuré Takis Theodorikakos dans une interview à la chaîne de télévision privée Skai.

Le ministre grec des Migrations, Notis Mitarachi, avait qualifié samedi l’incident de « honte à la civilisation ».

Athènes est régulièrement pointée du doigt par les ONG et différentes enquêtes journalistiques, pour des refoulements illégaux et violents effectués à ses frontières maritime et terrestre avec la Turquie.

Mais elle a toujours nié avoir recours à cette pratique contraire au droit international.

Fin septembre à la tribune des Nations unies, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a accusé la Grèce de transformer la mer Egée en « cimetière » avec « ses politiques oppressives ».

Réagissant à l’incident dimanche, l’ONG Mare Liberum a estimé que « dans la région de l’Evros, les crimes contre les droits de l’Homme sont systématiques et commis à une échelle quotidienne de la part de la Turquie et de la Grèce ».

« Lorsque ces crimes sont discutés publiquement par les membres des gouvernements, cela ne sert qu’à alimenter le conflit entre la Grèce et la Turquie » poursuit l’ONG.

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