Israël en guerre - Jour 532

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Greenblatt démissionnera après la publication du plan de paix au Moyen Orient

La Maison Blanche a annoncé que le principal envoyé de l'administration américaine pour la paix au Moyen Orient démissionnera après la publication du plan de paix

Raphael Ahren est le correspondant diplomatique du Times of Israël

L'envoyé spécial des États-Unis, Jason Greenblatt, prononce une allocution lors de la conférence annuelle du "Jerusalem Post" qui se tient à New York, le 16 juin 2019. (Marc Israel Sellem/POOL)
L'envoyé spécial des États-Unis, Jason Greenblatt, prononce une allocution lors de la conférence annuelle du "Jerusalem Post" qui se tient à New York, le 16 juin 2019. (Marc Israel Sellem/POOL)

Jason Greenblatt, le principal envoyé de l’administration américaine pour la paix au Moyen Orient, prévoit de démissionner après la publication du plan de paix de l’administration, a annoncé jeudi la Maison Blanche.

« Jason Greenblatt a décidé de retourner dans le New Jersey pour être avec sa femme et ses six enfants, qui, tout au long de l’administration, ont résidé dans le New Jersey », a déclaré un haut fonctionnaire de l’administration lors d’une conférence téléphonique, parlant sous couvert d’anonymat.

M. Greenblatt continue de « garder la confiance » du président américain Donald Trump et de son équipe au service de la paix, a ajouté le responsable.

Se référant au plan, le haut responsable a déclaré que « la vision est maintenant terminée et sera rendue publique le cas échéant ».

Greenblatt, avocat de la Trump Organization, travaille depuis deux ans avec le juriste et assistant principal du président, Jared Kushner. Il sera remplacé par Avi Berkowitz, assistant principal de Kushner, qui a assisté à de nombreuses réunions et discussions relatives à la proposition de paix.

« Ce fut l’honneur de ma vie d’avoir travaillé à la Maison Blanche pendant plus de deux ans et demi sous la direction du président Trump, a déclaré M. Greenblatt jeudi.

« Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir fait partie d’une équipe qui a rédigé une vision pour la paix. Cette vision a le potentiel d’améliorer considérablement la vie de millions d’Israéliens, de Palestiniens et d’autres personnes dans la région. »

Aux côtés de Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain, M. Greenblatt avait la lourde tâche de proposer des pistes afin de mettre fin à des décennies de conflit. Fin août, il avait annoncé que ce plan ne serait pas présenté avant les élections législatives en Israël prévues le 17 septembre.

Le volet économique a été présenté en juin: 50 milliards d’investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Mais les dirigeants palestiniens, qui refusent de discuter avec l’administration Trump depuis que le président américain a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et a coupé l’essentiel des aides bilatérales, ont rejeté par avance le plan américain.

Il s’était attiré les foudres de diplomates européens à l’ONU en juillet en fustigeant avec des mots très durs, devant le Conseil de sécurité, le « consensus international » sur les moyens de mettre fin au conflit israélo-palestinien.

« Une paix durable et globale ne sera pas décrétée par la loi internationale ou par ces résolutions verbeuses et peu claires », avait-il lancé.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a remercié Jason Greenblatt.

« Je tiens à remercier Jason Greenblatt pour son dévouement envers la paix et la sécurité, et pour n’avoir jamais hésité un instant à dire la vérité sur Israël devant ceux qui le diffament, » a déclaré Netanyahu.

Anticipant le départ de M. Greenblatt, l’équipe de paix du gouvernement a fusionné avec le bureau du représentant spécial pour l’Iran, Brian Hook.

M. Hook, qui est également conseiller principal du secrétaire d’État américain Mike Pompeo, a accompagné Kushner, Greenblatt et Berkowitz lors de leur dernière visite en Israël à la fin juillet.

L’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, restera également impliqué dans le plan de paix, a déclaré le haut fonctionnaire.

« Ce fut un immense privilège de travailler avec Jason ces dernières années à la réparation et au renforcement des relations américano-israéliennes et à la recherche de la paix et de la stabilité au Moyen Orient », a déclaré M. Friedman.

« Jason a été un ami de confiance et un collègue apprécié qui a touché tant de gens avec sa sagesse, sa sincérité et sa bonne volonté. Il a apporté une contribution énorme et indélébile sur laquelle nous nous efforcerons de nous appuyer pour aller de l’avant. »

« Jason a fait un travail remarquable en dirigeant les efforts visant à développer une vision économique et politique pour une paix longtemps recherchée au Moyen Orient », a déclaré M. Kushner. « Son travail a aidé à développer les relations entre Israël et ses voisins, car tous les dirigeants de la région lui font confiance et le respectent ».

Ivanka Trump, la fille du président et assistante principale, a salué Greenblatt pour sa « gentillesse et ses talents uniques » et a déclaré qu’il nous manquera à la Maison Blanche. « Nous savons qu’il continuera d’avoir un impact positif sur le monde. »

Le président des États-Unis, Donald Trump, a aussi remercié son émissaire sortant du Moyen-Orient pour son service, déclarant que son « dévouement pour Israël et la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens ne seront pas oubliés », et ajoutant qu’il poursuit des travaux dans le secteur privé.

Hanan Ashrawi, haute responsable palestinienne, a déclaré que Greenblatt, était un apologiste des politiques « extrêmes » du gouvernement Netanyahu et qu’il était plus apte à être un porte-parole pour Israël qu’un conseiller à la Maison Blanche.

« Jason Greenblatt a été considéré par tout le monde comme un apologiste pour Israël, un défenseur des politiques les plus extrêmes et radicales de ce gouvernement en Israël et un défenseur idéologique de sa droite », a déclaré Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l’OLP, au Times of Israël.

« Il était toujours en croisade pour dénigrer les Palestiniens et justifier tout ce que font les Israéliens », dit-elle.

« C’était quelqu’un de plus apte à être un porte-parole d’Israël. En même temps, je ne pense pas que c’était personnel », déclare Ashrawi. « Cette administration n’a certainement pas été amicale avec les Palestiniens et toutes les personnes qu’elle a nommées ont clairement pour condition d’être pro-Israël et de maintenir un engagement idéologique envers le sionisme et les politiques extrémistes israéliennes extrêmes. »

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