Israël en guerre - Jour 433

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Greenblatt : La paix est impossible si les Palestiniens célèbrent la violence

Jason Greenblatt déclare au Comité juif américain que le Hamas est le seul responsable de la violence à Gaza et qu'il devrait se concentrer sur l'aide à ses résidents

Eric Cortellessa couvre la politique américaine pour le Times of Israël

Jason Greenblatt, représentant spécial pour les négociations internationales du président américain Donald Trump, s'adresse au déjeuner de printemps de l'American Jewish Committee's Women's Leadership Board à New York le 24 avril 2018. (Crédit : autorisation / Ellen Dubin Photographie)
Jason Greenblatt, représentant spécial pour les négociations internationales du président américain Donald Trump, s'adresse au déjeuner de printemps de l'American Jewish Committee's Women's Leadership Board à New York le 24 avril 2018. (Crédit : autorisation / Ellen Dubin Photographie)

WASHINGTON – Jason Greeblatt, l’émissaire de l’administration Trump au Moyen-Orient, a critiqué les Palestiniens devant un auditoire juif mardi, dénonçant à la fois les « actions hostiles » du Hamas à la frontière Israël-Gaza et le soutien de l’Autorité palestinienne au terrorisme comme étant préjudiciables aux efforts de rétablissement de la paix.

« On ne peut pas faire la paix dans un environnement où la violence est pratiquée et célébrée », a-t-il déclaré lors d’un dîner organisé par le Comité juif américain à New York.

Le mois dernier, des dizaines de milliers de Gazaouis, encouragés par le groupe terroriste du Hamas qui dirige Gaza, ont organisé des manifestations hebdomadaires à la frontière. Certains émeutiers ont essayé d’endommager la clôture de sécurité et de pénétrer en Israël, tandis que d’autres ont lancé des cocktails Molotov et des pierres, et ont brûlé des pneus.

L’armée israélienne aurait tué jusqu’à présent au moins 40 Palestiniens lors des affrontements frontaliers, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas. Israël ne confirme pas les chiffres.

Dans son discours, Greenblatt a fermement condamné le Hamas pour le chaos et la violence. Il n’a adressé aucune critique à Israël, qui, selon la communauté internationale, a répondu de façon disproportionnée aux manifestations.

Les Palestiniens s’apprêtent à incendier un drapeau israélien et des portraits du président américain Donald Trump et du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lors d’une manifestation contre la barrière frontalière avec Israël, à l’est de Khan Yunis, au sud de Gaza le 13 avril 2018 (Crédit : AFP PHOTO / Thomas COEX)

« Étonnamment, le Hamas, l’administrateur de facto de Gaza, ne peut pas trouver de meilleure utilisation de son argent que la violence », a ajouté M. Greenblatt. Il a également déclaré que le Hamas pourrait mieux aider sa population en consacrant cet argent en « s’attaquant à la situation désastreuse de Gaza, où le chômage est élevé, où la fourniture d’électricité est sporadique et où les eaux usées ruissellent ».

Il a également fustigé certains éléments de la politique du Fatah en Cisjordanie.

Greenblatt, ancien avocat de l’organisation Trump, a déclaré que la loi Taylor Force Act, que Trump a promulguée le mois dernier, « réduit considérablement les fonds américains à l’Autorité palestinienne tant qu’ils ne cesseront pas la pratique odieuse de verser des allocations aux terroristes et à leurs familles ».

La loi porte le nom d’un ancien officier de l’armée américaine qui a été poignardé à mort par un terroriste palestinien alors qu’il se trouvait à Tel Aviv.

Au-delà de l’adoption de cette loi, Greenblatt a loué les liens entre Washington et Jérusalem sous l’actuel président.

« La relance des relations américano-israéliennes a culminé avec la reconnaissance par le président Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël », a-t-il affirmé.

En décembre dernier, Trump a annoncé la reconnaissance ainsi que son intention de déplacer l’ambassade des États-Unis dans la ville sainte. Elle ouvrira en mai.

Le président américain Donald Trump visite le mur occidental, dans la Vieille Ville de Jérusalem, le 22 mai 2017 (AFP PHOTO / MANDEL NGAN)

Cette décision a suscité un tollé de la communauté internationale et des Palestiniens.

Le Président de l’AP Mahmoud Abbas a depuis lors refusé de rencontrer les représentants de Trump et a dénoncé leur capacité à agir en tant que médiateurs honnêtes dans tout pourparlers de paix. Les Palestiniens ont également accusé Greenblatt et l’ambassadeur des États-Unis en Israël, David Friedman, d’être les porte-parole du gouvernement israélien.

Néanmoins, Greenblatt a déclaré que l’administration était « profondément engagée dans la réalisation d’un accord de paix israélo-palestinien ».

« Les échecs passés ne nous dispensent pas de notre devoir d’essayer », a-t-il ajouté. « Je crois en fin de compte qu’il pourrait y avoir une voie claire vers la paix, mais que cela dépend des parties elles-mêmes ».

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