Israël en guerre - Jour 538

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Grève générale pour les employés de Hadassah

Le reste du personnel des hôpitaux a rejoint les médecins dans leur grève

Des travailleurs de l'hôpital Ein Kerem Hadassah, en train de manifester devant le ministère des Finances à Jérusalem - 10 février 2014 (Crédit : Hadas Parush/Flash90)
Des travailleurs de l'hôpital Ein Kerem Hadassah, en train de manifester devant le ministère des Finances à Jérusalem - 10 février 2014 (Crédit : Hadas Parush/Flash90)

La crise des deux hôpitaux Hadassah de Jérusalem s’est intensifiée lundi alors que les infirmières et les employés administratifs ont rejoint les médecins dans leur grève.

La grève dure déjà depuis mardi dernier. Le personnel se plaint de ne pas avoir encore reçu leur salaire du mois de janvier alors que les hôpitaux font face à en crise économique.

La quasi-totalité des services hospitaliers des deux établissements du mont Scopus et de Ein Kerem sont suspendus ce lundi. Seuls la maternité, les soins intensifs et les services d’urgences fonctionnaient ainsi que les services d’oncologie et de dialyse.

Les employés ont exprimé leur intention de marcher jusqu’au ministère des Finances lundi matin pour demander une aide à son dirigeant, Yair Lapid et à la ministre de la santé Yael German, dans leur combat.

Dimanche, Mme German a annoncé un plan de réhabilitation de 100 millions de shekels (environ 21 millions d’euros) pour aider les hôpitaux à sortir du rouge.

La somme, qui inclut un prêt du gouvernement de 50 millions de NIS (environ 10.5 millions d’euros) ainsi qu’un prêt du même montant de l’association volontaire des femmes qui a fondé deux hôpitaux, n’est pas suffisante pour couvrir la dette collective des deux hôpitaux de 1.3 milliard de NIS (environ 270.5 millions d’euros).

Des centaines de médecins de Hadassah ont manifesté dimanche matin devant le bureau du Premier ministre. Ils ont commencé à 9h30, heure à laquelle les ministres arrivent pour assister au Conseil des ministres hebdomadaire – le but étant de « mettre fin à l’indifférence » du gouvernement.

Chaque établissement hospitalier israélien a aussi fait grève dimanche 9 février entre 10h00 et 12h00 par solidarité avec le personnel des hôpitaux Hadassah, situés à Jérusalem.

L’Association médicale israélienne a averti sur son site Web que si des mesures n’étaient pas prises pour réhabiliter Hadassah, « d’autres mesures des organisations, y compris des sanctions et des grèves dans toutes les institutions médicales, afin d’arrêter la crise des médecins de Hadassah, seront prises en considération. »

Lundi après-midi, le tribunal du district de Jérusalem se prononcera sur la demande formulée par l’administration de l’hôpital, à savoir l’arrêt des procédures, qui aboutirait à la nomination d’un nouveau fiduciaire.

Les employés craignent que si ce fiduciaire était nommé, ils feraient les frais de la crise financière, ce qui compromettra probablement la qualité des services médicaux.

Yael German a répondu que la demande de suspension des procédures qui mènerait à la nomination d’un fiduciaire était nécessaire pour la tenue des négociations.

Elle a ajouté que cela donnerait à Hadassah une période de trois mois pour pouvoir atteindre les conditions préalables à un accord avec le ministère des Finances.

La ministre de la Santé a cependant averti que la crise financière des hôpitaux était une conséquence directe d’une inflation du personnel, des salaires disproportionnés et l’échec de la part de leurs services médicaux privés à générer des revenus substantiels. Ces accusations ont été réitérées par la direction nationale de Hadassah.

« Il y aura des coupes de budget, plus de salaires extravagants, » a-t-elle précisé à Channel 2. « Les employés de Hadassah recevront des salaires similaires à ceux de leurs homologues des hôpitaux gouvernementaux. »

Les négociations, qui ont duré des mois, avec le ministère des Finances pour combler leur dette, ont échoué – c’est pourquoi le personnel médical des hôpitaux du mont Scopus et de Ein Kerem a entamé une grève mardi dernier, dont la durée reste encore indéterminée.

Tous les traitements qui ne sont pas jugés urgents – les cas cliniques, les hospitalisations de nuit qui n’ont pas de lien avec l’oncologie et les procédures et les interventions non-urgentes – ont été suspendus.

Sauf cas d’urgence, les hôpitaux n’acceptaient pas de nouveaux patients jusqu’à nouvel ordre.

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