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Israël condamne l’essai nucléaire de la Corée du Nord

Séoul et Washington étudient le déploiement sur la péninsule de "ressources stratégiques" américaines supplémentaires

Drapeau de la Corée du Nord (Crédit : Zscout370/Domaine public/Wikimedia common)
Drapeau de la Corée du Nord (Crédit : Zscout370/Domaine public/Wikimedia common)

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères israélien annonce qu’Israël condamne l’essai nucléaire de la Corée du Nord, et rejoint la communauté internationale dans l’expression de ses inquiétudes du danger posé par cette action à la stabilité régionale et à la paix et la sécurité internationales.

Cet acte de la Corée du Nord doit rencontrer une réponse rapide de la communauté internationale.

Un message clair doit être envoyé à la Corée du Nord et à d’autres pays, de telles activités sont inacceptables et ne peuvent pas être tolérées.

Séoul veut une réponse sévère, en appelle à Pékin

Séoul a exhorté mercredi la communauté internationale à répondre par la plus grande fermeté au quatrième essai nucléaire nord-coréen et mis Pékin, principal allié de Pyongyang, face à ses responsabilités.

Lors de sa conférence de presse annuelle, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a qualifié l’explosion nucléaire du 6 janvier de provocation et de « défi inacceptable » pour la sécurité et la paix globales.

La Corée du Nord avait claironné que l’engin testé était une bombe à hydrogène, bien plus puissante que la bombe atomique ordinaire, ce qui a été mis en doute par de nombreux experts.

Le nouvel essai constitue néanmoins un pas de plus dans le programme atomique du régime le plus hermétique au monde, et une violation des résolutions de l’ONU qui interdisent à Pyonguang tout programme nucléaire ou balistique.

Il est temps de réagir, a martelé Mme Park : « Les contre-mesures de la communauté internationale envers la Corée du Nord doivent être différentes de celles prises dans le passé ».

Séoul travaille aux côtés des Nations unies afin d’obtenir que la résolution en train d’être étudiée par le Conseil de sécurité soit « la plus ferme » possible. La Corée du Sud veut aussi discuter avec les Etats-Unis et ses alliés de « sanctions punitives » supplémentaires, a ajouté Park Geun-Hye.

Mme Park a jugé que Pékin, bienfaiteur économique du Nord, avait un rôle primordial à jouer à l’ONU.

La Chine a certes condamné l’essai nucléaire, mais il est temps de dépasser le cadre de la rhétorique, a lancé la présidente sud-coréenne : « La Chine sait que si sa détermination ne se traduit pas en actes effectifs, nécessaires, nous ne pourrons pas empêcher un cinquième, voire un sixième essai nucléaire ».

Ces propos font écho à ceux du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui a critiqué la stratégie de Pékin, réclamant davantage de pressions chinoises et estimant qu’on ne pouvait « pas continuer comme si de rien n’était ».

Samedi, Pyongyang avait publié une vidéo censée montrer l’essai réussi en décembre d’un missile balistique tiré d’un sous-marin. Mais après analyse des images, des spécialistes américains en ont conclu mercredi que ce tir avait en réalité été un échec patent.

Pour autant, « une autre provocation nord-coréenne peut intervenir n’importe quand », a mis en garde Mme Park, en dénonçant l’attitude « trompeuse et irresponsable » de Pyongyang.

« Nuages sombres d’une guerre nucléaire »

Dès lors, Séoul et Washington étudient le déploiement sur la péninsule de « ressources stratégiques » américaines supplémentaires. Près de 30.000 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud, qui bénéficie aussi de la protection du « parapluie nucléaire » américain.

Dans une démonstration de force, un bombardier américain B52 à long rayon d’action pouvant transporter des armes nucléaires, escorté de chasseurs sud-coréens et américains, a survolé dimanche la Corée du Sud, à 70 km au sud de la frontière intercoréenne.

Certains spécialistes estiment que le porte-avions USS Ronald Reagan, des bombardiers furtifs B2 et des chasseurs furtifs F22 pourraient faire partie de ces « ressources » supplémentaires.

Lors d’une rencontre avec les scientifiques du programme nucléaire, le leader nord-coréen Kim Jong-Un a estimé que les menaces de sanctions et de renforcement du dispositif sud-coréen plaçaient la péninsule sous « les nuages sombres d’une guerre nucléaire ».

Il a exhorté ses chercheurs à développer une force nucléaire « capable de mener à tout moment des frappes nucléaires contre les impérialistes emmenés par les Etats-Unis ».

Séoul a déjà réagi unilatéralement au dernier essai nucléaire nord-coréen en reprenant vendredi sa guerre de propagande à la frontière entre les deux Etats rivaux.

De puissants haut-parleurs diffusent à plein volume en direction du Nord un mélange de chansons pop coréennes et de messages de propagande, ce qui a le don d’irriter Pyongyang au plus haut point.

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