Jérusalem et le ministère de l’Environnement créent une zone à faibles émissions
Le programme commencera par interdire les gros véhicules anciens à moteur diesel dans le centre-ville et devrait s'étendre à toute la zone urbaine en juillet
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Le ministère de la Protection de l’environnement et la municipalité de Jérusalem ont lancé dimanche un plan visant à réduire les émissions des véhicules dans la capitale, après le succès d’un projet similaire dans la ville portuaire de Haïfa, au nord, qui a permis de réduire de 20 % les émissions de suie dans le centre-ville à la fin de sa première année.
L’étape préliminaire consistera à interdire les véhicules diesel de 3,5 tonnes fabriqués avant 2006, à moins qu’ils ne soient équipés d’un filtre à particules.
Au cours de la deuxième étape, qui devrait débuter en juillet, les nouvelles règles seront étendues à l’ensemble de la zone urbaine de Jérusalem.
Le projet s’inscrit dans un plan ministériel plus large visant à assainir l’air de la ville par l’introduction de bus électriques et l’installation de filtres sur tous les véhicules de transport public définis comme polluants.
À Jérusalem, le ministère dépense 24 millions de shekels, pour aider la municipalité à faire fonctionner le système et la compagnie de bus Egged à acheter 10 bus électriques, qui fonctionnent déjà depuis plusieurs mois.
Le programme sera étendu aux véhicules plus légers et polluants fonctionnant au diesel, mais pas aux voitures particulières alimentées au diesel.
Zeev Elkin, qui est à la fois ministre de la Protection de l’environnement et des Affaires de Jérusalem, a déclaré que « la définition d’une zone d’air pur a fait ses preuves dans les grandes villes du monde occidental, il est temps pour les habitants de Jérusalem et ses visiteurs de respirer un air plus pur ».