Jérusalem : une éducatrice de crèche inculpée pour 12 chefs d’accusation d’abus
Le tribunal de Tel Aviv publie les noms de trois employées arrêtées pour des abus présumés sur des enfants en bas âge
Une femme de 63 ans a été inculpée lundi de 12 chefs d’accusation d’agression aggravée pour des abus présumés sur des enfants âgés de 18 mois à deux ans dans une crèche de Jérusalem où elle travaillait.
Selon l’acte d’accusation déposé au tribunal de district de Jérusalem, Zehava Zarfati, éducatrice ayant 23 ans d’expérience, aurait commis ces agressions le même jour, en juin dernier.
Les incidents se seraient déroulés le 18 juin, dans une crèche du quartier Neve Yaakov de Jérusalem, appartenant à la chaîne Emunah.
L’acte d’accusation décrit 12 abus survenus à 12 h 09 le 18 juin en l’espace d’une demi-heure, le premier accusant Zarfati d’avoir frappé un bébé à la tête.
Les 11 autres agressions ont été commises sur d’autres bébés, Zarfati étant accusée de les tirer violemment de leurs matelas ou de les pousser face contre terre, parfois à plusieurs reprises.
L’acte d’accusation ne précise pas si ces agressions ont causé des blessures physiques.
Deux autres enseignants étaient présents le jour des agressions de Zarfati, selon l’acte d’accusation, mais il reste incertain s’ils étaient au courant ou ont tenté d’intervenir.
Dans une affaire distincte, le tribunal de district de Tel Aviv a révélé les noms de trois femmes arrêtées ce week-end pour des soupçons d’abus sur des enfants dans une garderie de la ville.
Le tribunal a justifié la publication des noms en affirmant que « l’intérêt public est manifeste, car cela pourrait inciter d’autres parents à porter plainte ».
La propriétaire de la garderie, Natalie Shahar, et ses assistantes, Ortal Levy et Ronit Shira Ariel, ont été arrêtées après avoir fait l’objet d’une plainte.
D’après des enregistrements et d’autres preuves, la police soupçonne qu’une des trois femmes est responsable d’avoir cassé la main d’un enfant, ajoutant qu’il ne s’agirait pas d’un incident isolé.
La police n’a pas précisé laquelle des trois est accusée de cet acte, ni détaillé d’autres cas d’abus présumés.
Les trois femmes resteront en garde à vue jusqu’à mercredi, à moins que le tribunal n’en prolonge la durée en fonction des avancées de l’enquête.