Israël en guerre - Jour 374

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Joe Biden sur le Hamas, la solution à deux États et ce que doit faire Israël

Le président américain promet de donner à Israël ce dont le pays aura besoin pour "finir le travail" contre le Hamas, s'en prenant aux ministres de la coalition qui veulent "se venger de tous les Palestiniens"

Le président Joe Biden écoute la question d'un journaliste pendant une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy au sein de l'Executive Office Building du campus de la Maison Blanche, le 12 décembre 2023. (Crédit :  AP Photo/Andrew Harnik)
Le président Joe Biden écoute la question d'un journaliste pendant une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy au sein de l'Executive Office Building du campus de la Maison Blanche, le 12 décembre 2023. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)

Le texte intégral du discours prononcé par le président Joe Biden lors d’une réception de Campagne, le 12 décembre 2023.

Président Biden : Merci beaucoup à tous. Un grand nombre d’entre vous êtes des amis personnels et des amis politiques depuis longtemps. Je sais que cela ne semble pas être le cas à première vue, mais ça fait longtemps que je suis dans le coin. (Rires)

Et je veux vous remercier tous – chacun d’entre vous – pour votre soutien constant. Et Rosy, merci en particulier pour cette introduction et pour tout le travail que vous avez livré pour qu’elle soit une réussite.

Et par-dessus tout le reste – au vu de l’introduction, ça peut paraître un peu déplacé – mais joyeux Hanoukka (Rires et applaudissements). Joyeux Hanoukka.

Nous savons que cette année, la fête de Hanoukka est différente, après le 7 octobre. Comme je l’ai dit après l’attaque, la sécurité du peuple juif, la sécurité d’Israël, au sens littéral du terme, en tant qu’État juif indépendant est en jeu. Mais il est inébranlable, cet engagement que nous avons pris à l’égard d’Israël.

Nous continuons à fournir à Israël une assistance militaire dans sa traque du Hamas. Et j’ai personnellement passé des heures – des heures, sans exagération – à parler aux Qataris, aux Égyptiens, aux Israéliens pour garantir la remise en liberté de plus de cent otages – et nous continuons – nous n’arrêterons pas avant que nous… avant que chaque otage n’ait été rapatrié chez lui (applaudissements) – Tous.

Nous continuerons à avancer à la tête du monde en ce qui concerne la délivrance d’une assistance humanitaire aux civils palestiniens et nous continuerons à souligner auprès de nos amis, en Israël, la nécessité absolue de protéger la vie des civils. Et ils le comprennent, c’est le cas de la majorité de la population.

Mais par-dessus tout le reste, nous condamnons l’utilisation par le Hamas du viol, des violences sexuelles, du terrorisme, des tortures imposées aux femmes et aux fillettes israéliennes et ce, sans ambiguïté, sans aucune exception.

Vous savez, ils – j’ai vu certaines photographies quand j’étais là-bas – ils ont ligoté une mère en l’attachant à sa fille à l’aide d’une corde, puis ils ont déversé du kérosène sur elles et ils les ont brûlées vives ; ils ont décapité des nouveaux-nés ; ils ont fait des choses qui sont inhumaines – totalement, complètement inhumaines.

Je sais reconnaître également votre souffrance dans votre silence et vos craintes pour votre sécurité – pour votre sécurité en raison de la recrudescence de l’antisémitisme ici, en Amérique, et dans le monde entier.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, et je ne vais pas insister là-dessus, mais c’est… Les gens disent : « Mais pourquoi a-t-il donc ce sentiment depuis si longtemps, depuis qu’il s’est présenté au sénat des États-Unis, il y a 170 ans ? » (Rires).

Mon père était un chrétien pieux. Il m’a enseigné les horreurs de la Shoah. Il nous les a enseignées à nous et en conséquence, j’ai emmené mes petits-enfants – mes trois enfants et mes petits-enfants, quand ils ont eu l’âge de 14 ans, je les ai embarqués à bord d’un avion et je l’ai emmenés à Dachau parce que je voulais qu’ils voient les choses, parce que je voulais qu’ils passent une journée là-bas et qu’ils comprennent que le silence, c’est la complicité.

Hier, à la réception donnée pour Hanoukka à la Maison Blanche, j’ai rencontré des survivants de la Shoah et notamment la veuve d’un ami cher, feu Elie Wiesel, qui nous avait appris les périls de l’indifférence.

J’ai dit très clairement que notre administration se tient à vos côtés. Nous mettons en œuvre avec résolution la toute première stratégie nationale de lutte contre l’Antisémitisme aux États-Unis : en poursuivant les crimes de haine ; en nous attaquant à l’antisémitisme dans les écoles ; en renforçant la sécurité autour des centres de vie juifs et plus encore.

Au moment que nous sommes en train de vivre, nous devons nous en tenir aux valeurs qui sont au cœur de qui nous sommes en tant qu’Américains. Ces valeurs fondamentales sont l’équité, l’égalité, la justice, la liberté, la dignité, le respect – des valeurs qui, depuis la naissance de notre nation, ont littéralement façonné la culture, les contributions et les valeurs des Juifs américains – notamment pour vous tous qui êtes ici – et des Américains.

Et c’est ce dont je veux vous parler aujourd’hui.

Vous savez, en 2020, c’est grâce à vous que nous avons obtenu 81 millions de votes, plus que n’importe quel autre candidat à la présidence de toute l’Histoire des États-Unis. Vous êtes la raison pour laquelle (Applaudissements) – vous êtes la raison pour laquelle Donald Trump n’est pas un ancien président, mais un ancien président vaincu. (Applaudissements)

C’est grâce à vous que nous allons l’emporter une nouvelle fois en 2024, avec votre aide – et nous allons l’emporter. Lorsque nous – quand la pandémie faisait rage, que l’économie chancelait. Grâce à vous – à vous, regardez ce que nous avons accompli : Des créations d’emploi à un niveau record, une croissance économique historique, un taux d’inflation parmi les plus bas de tous les pays majeurs de la Terre. Nous avons reconstruit nos alliances dans le monde entier.

Et grâce à l’aide formidable qui a été apportée par Dick Durbin de l’Illinois, le président de la Commission judiciaire, nous avons reconfirmé 61 juges – avec, de plus, la première magistrate afro-américaine à avoir été nommée à la Cour suprême des États-Unis, une femme. Et en cumulant tout, nous avons nommé un plus grand nombre (Applaudissements) – un plus grand nombre de femmes américaines dans les Cours d’appel des États-Unis au total et… que n’importe quel autre président de l’Histoire américaine.

Trump et les républicains du mouvement MAGA veulent se débarrasser de l’Affordable Care Act [Loi sur la Protection des Patients et les Soins Abordables] pour la 51e fois, ils tentent (Rires) – de le faire. Nous avons rendu cette loi plus abordable encore. Nous l’avons rendue plus forte.

Nous avons procédé au plus grand grand investissement de toute notre Histoire dans le monde – dans l’Histoire du monde dans le cadre du combat contre le changement climatique.

Nous avons signé la première nouvelle loi en trois décennies sur la sécurité des armes.

Malgré les initiatives prises par la Cour suprême et par les républicains de MAGA, nous avons allégé la dette étudiante en faveur de 3,6 millions d’Américains qui ont dorénavant une chance de pouvoir acheter leur première maison et de sortir de l’endettement.

Nous prenons l’engagement historique de reconstruire les routes, les ponts, les ports, les aéroports, les systèmes d’assainissement, l’internet à grande vitesse.

Mais dans tout ce que nous avons accompli, les vrais héros de l’histoire sont les Américains. Dans des milliers de villes de toute l’Amérique, nous entendons des récits de renouveau et de renaissance ; d’espoir et d’optimisme, de fierté – de fierté dans votre travail, de fierté dans vos familles, de fierté dans votre ville, de fierté face à cette nation.

Nous savons qu’il y a encore beaucoup de choses à faire, de l’aide à l’enfance à l’aide apportée aux personnes âgées, en garantissant que les corporations prendront équitablement leur part du fardeau. Et nous savons tous que ces progrès seront en jeu au cours de cette prochaine élection.

Et au fait, nous avons fait tout cela et nous sommes tout de même parvenus à réduire le déficit de sept milliards de dollars.

Mais ce qui est le plus fort enjeu dans cette prochaine élection est l’avenir de la démocratie, de mon point de vue. Et cela rend tout – cela rend tout possible.

Laissez-moi vous le dire clairement, Donald Trump fait planer, de mon point de vue, de nombreuses menaces sur ce pays, depuis le droit à choisir – vous venez tout juste de constater ce qu’a fait la Cour suprême du Texas – en passant par les droits civils, le droit de vote et jusqu’au statut des États-Unis dans le monde.

La plus grande menace qu’il pose, toutefois, elle concerne notre démocratie. Parce que si nous perdons cette dernière, nous perdons tout.

Quand je me suis présenté à la présidence, j’ai dit que la démocratie était… était en jeu en Amérique. Un grand nombre de gens ont pensé, quand j’ai prononcé de discours à l’Independence Hall en 2020 — 2021, que je – ils ont pensé que j’exagérais. Mais ils ne le pensent plus.

Souvenez-vous du 6 janvier, Trump assis dans la salle à manger privée à l’écart du Bureau Ovale – à l’écart du Bureau Ovale pendant des heures, en train de regarder ce qui était en train de se passer alors que des voyous attaquaient le Capitole et qu’ils profanaient le Capitole. Un policier du Capitole avait été tué. La vie de son vice-président avait été menacée parce que son vice-président avait refusé de violer son serment constitutionnel.

Les voyous étaient à la recherche de Nancy Pelosi. Certains ont continué à répéter les mêmes mensonges ; ils ont inspiré une agression à son encontre – c’est son mari, Paul, qui a été attaqué à l’aide d’un marteau quelques mois plus tard, il a été frappé à la tête à l’aide d’un marteau.

C’est méprisable. Et ce silence de sa part.

Trump est devenu le premier candidat présidentiel de l’Histoire à avoir refusé, après avoir perdu, d’accepter la volonté du peuple américain.

Il ne s’est même pas montré lors de l’investiture. Je ne peux pas dire que j’ai été déçu, mais il ne s’est pas montré. (Rires) Je suppose qu’il ne se montrera pas davantage lors de la prochaine (Applaudissements).

Mais écoutez ses mots, aujourd’hui. Il dit qu’il ne se présente pas pour servir les Américains – le peuple de l’Amérique, mais pour « prendre sa revanche », « pour se venger ». Ce sont ses mots, ce ne sont pas les miens. Pour « prendre sa revanche », « pour se venger ».

L’autre jour encore, il a dit – il a dit qu’il aimait être « un dictateur ». il a dit qu’il allait être « un dictateur » – seulement « pour une journée ».

Et comme nous, Catholiques, avons l’habitude de dire (Biden fait le signe de la croix) (Rires).

Il appelle ses opposants « des vermines », un langage qui fait écho à ce qui pouvait être entendu en Allemagne dans les années 1930.

Il a aussi déclaré, je cite : « Le sang de notre pays est empoisonné ». Cela vous paraît familier ? C’était à la même époque.

Et il a menacé d’utiliser l’armée américaine dans les rues de l’Amérique pour traquer ses opposants politiques.

Il approuve la violence politique au lieu de la rejeter et il ne peut pas laisser faire ça – nous ne pouvons pas laisser faire ça.

Vous voyez, tous, ici, nous comprenons ce que signifie la liberté. Cela signifie la vérité. Cela signifie d’avoir le courage de tendre le miroir à notre nation et de dire : « Est-ce que c’est ce que nous sommes ? Est-ce que c’est ce que nous avons envie d’être ? Pouvons-nous nous améliorer ? »

Contrairement à Trump, nous ne pensons pas que l’Amérique soit sombre et négative – une nation sombre et négative qui serait dirigée par la colère, par la peur et par l’esprit de vengeance.

Quand Trump avait été – quand Trump avait parlé lors de son investiture, il avait évoqué « le carnage américain ». Quand j’ai parlé à mon investiture, j’ai évoqué les possibilités.

Nous pensons que nous sommes une nation pleine d’espoir, optimiste, avec pour moteur une proposition simple : celle que tout le monde mérite sa chance, en toute égalité.

Nous sommes la seule nation dans le monde à avoir été construite – non sur l’ethnie, sur la religion ou sur la géographie. Nous sommes le seul pays à avoir été construit sur une idée – une idée que tous les Américains – pendant toute l’Histoire – cette idée que nous tenons des vérités comme allant de soi, que les hommes et femmes ont été créés égaux par leur créateur. Nous n’avons jamais été pleinement à la hauteur de cette idée mais nous ne l’avons jamais rejetée non plus.

Trump veut le faire – c’est ce que Trump veut faire, mais nous n’allons pas abandonner cette idée.

Écoutez, laissez-moi vous dire – puisque tout cela est lié à Israël – je passe énormément de temps, probablement 75 % de mon temps, à traiter avec les leaders étrangers et à voyager dans le monde. Il y a une inquiétude réelle, dans le monde entier, sur le fait que l’Amérique serait en train de perdre son sens moral. Il y a une réelle inquiétude, dans le monde, à ce sujet en ce qui concerne l’Amérique – avec ces principes américains qui continuent à être l’avant-garde de qui nous sommes. J’ai passé plus de temps avec l’OTAN à tenter de rassembler ces principes et de les maintenir que personne d’autre ne l’a jamais fait, je pense.

Quand le docteur Kissinger – trois semaines avant sa mort, nous – lui et moi avions de réelles différences lorsqu’il était secrétaire d’État en activité et que j’étais sénateur – mais il m’a appelé pour me dire – il m’a dit – il m’a demandé de l’appeler et c’est ce que j’ai fait. Il m’a dit que – il voulait que je sache deux choses. La première, c’était que l’Europe n’avait jamais, depuis Napoléon, regardé la Russie avec – avec cette peur de ce que pourrait bien faire la Russie. Eh bien, vous savez quoi ? Eux aussi ont peur de ce que nous pourrions bien faire.

Ce qui m’amène à mon point de conclusion concernant Israël et concernant toutes les libertés dans le monde entier. Israël – c’est une menace existentielle pour Israël – pour son existence même. Israël a une décision difficile à prendre. Bibi a une décision difficile à prendre. La nécessité d’affronter le Hamas est indubitable. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Aucun. Zéro. Les Israéliens sont absolument dans leur droit.

Bibi et moi parlons beaucoup. Je le connais depuis 50 ans. Certains d’entre vous savent qu’il a une photo sur son bureau – tout du moins, quand j’étais là-bas, elle était sur son bureau (Rires). De huit centimètres et demi sur onze, avec une photo de – où j’ai écrit « Bibi… » quand nous étions tous les deux jeunes, qu’il était à l’ambassade et que j’étais sénateur. Je lui avais dit : « Bibi, je vous aime, mais je ne suis totalement pas d’accord avec un seul des satanés trucs que vous avez à dire (Rires). Et ça reste le cas. (Rires)

C’est un bon ami mais je pense qu’il doit changer et – avec ce gouvernement. Ce gouvernement en Israël rend très difficile toute initiative de sa part.

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Vous savez, Ben Gvir n’est pas ce que vous pouvez appeler – c’est le gouvernement le plus conservateur de toute l’Histoire d’Israël. Le plus conservateur. J’ai connu tous, tous les chefs d’État en Israël depuis Golda Meir. Et je les ai connus parce que j’ai passé du temps en leur compagnie à de nombreuses reprises.

Et c’est un groupe différent. Ben Gvir et compagnie, ces nouvelles personnes, ils – ils ne veulent rien de ce qui pourrait ressembler à une solution à deux États. Ils ne veulent que la vengeance, mais pourquoi contre tous les Palestiniens ? C’est le Hamas qui a commis le massacre, ils veulent se venger de tous les Palestiniens. Ils ne veulent pas de la solution à deux États. Ils ne veulent rien avoir à faire avec les Palestiniens.

Mes amis, les Palestiniens n’ont pas été bien gouvernés du tout. Beaucoup de choses très négatives sont arrivées.

Mais j’ai passé un temps énorme – un temps énorme avec les pays arabes. Tout le monde, depuis les Saoudiens – sans entrer trop dans les détails parce que ce serait inapproprié – depuis l’Arabie saoudite jusqu’à un certain nombre d’autres États, tout le monde veut normaliser les relations.

Lors d’une résolution du G20 en présence des 20 plus grandes nations du monde, j’ai fait adopter une résolution dont personne ne s’imaginait qu’elle puisse exister un jour, une résolution qui disait que nous allions construire un réseau ferroviaire depuis le milieu de l’Inde jusqu’à l’Angleterre et un pipeline en Méditerranée pour unir les pays. Et le train va démarrer – au sens littéral du terme, pas au sens figuré – depuis l’Inde, traversant l’Arabie saoudite, traversant la Jordanie, puis la frontière entre la Jordanie et Israël, puis Israël, etc…

Parce que là – nous avons l’opportunité de commencer à unir la région – nous unissons la région. Et les pays veulent encore le faire. Mais nous devons nous assurer que – que Bibi comprend bien qu’il faudra prendre certaines initiatives pour renforcer l’AP – pour la renforcer, pour la changer, pour la faire avancer. Il est impossible de dire qu’il n’y aura pas d’état palestinien du tout à l’avenir. Et c’est ce qui sera la partie la difficile.

Et dans le même temps, nous n’allons rien faire d’autre que de protéger Israël dans ce processus. Rien d’autre.

Mais, mes amis, il y a beaucoup à faire – beaucoup à faire. Nous allons devoir être – en tant que forts soutiens d’Israël, nous allons devoir être honnêtes sur ce que nous sommes en train de faire et sur l’objectif actuellement poursuivi. L’objectif, c’est la sécurité d’Israël. Et si Israël, la sécurité israélienne, s’il n’y avait pas… Un grand nombre d’entre vous m’ont entendu le dire au fil des années : « S’il n’y avait pas un Israël, nous devrions l’inventer – nous devrions l’inventer ».

Je crois que, sans un Israël indépendant, aucun Juif dans le monde n’est en sûreté – aucun Juif dans le monde n’est en sûreté. Cela dépendra de ce qui va arriver à un moment donné.

Et nous avons ainsi beaucoup de travail à faire mais nous l’allons pas – dans l’intervalle, personne ne rejettera la possibilité de fournir à Israël ce dont les Israéliens ont besoin pour se défendre et pour finir le travail contre – contre le Hamas.

Et mes amis, écoutez, si vous y réfléchissez, l’une des choses que comprend Bibi, je pense, maintenant – mais je ne suis pas sûr que Ben-Gvir et son cabinet de guerre, à qui j’ai parlé à plusieurs reprises, le comprennent – c’est que la sécurité d’Israël peut se reposer sur les États-Unis mais qu’aujourd’hui, il y a bien davantage que les États-Unis. Il y a l’Union européenne, il y a l’Europe, il y a la plus grande partie du monde qui soutient Israël. Mais Israël commence à perdre ce soutien en raison des frappes aériennes indiscriminées qui ont lieu.

On m’a fait remarquer – je me montre très direct avec vous tous… on m’a fait remarquer – c’est Bibi qui l’a fait – que : « Eh bien, vous avez bombardé l’Allemagne. Vous avez lâché la bombe atomique. Un grand nombre de civils sont morts ».

Ce à quoi j’ai répondu : « Oui, c’est pour ça que toutes ces institutions ont été établies après la Seconde Guerre mondiale de manière à ce que cela ne se reproduise jamais – cela ne s’est jamais reproduit. Ne faites pas les mêmes erreurs que celles que nous avons commises le 11 septembre. Il n’y avait aucune raison de déclencher la guerre en Afghanistan le 11 septembre. Il n’y avait aucune raison, pour nous, de faire certaines choses que nous avons pourtant faites ».

Ainsi, pour ceux qui, parmi vous, avez de la famille en Israël, vous avez vu ce qui est arrivé quand Bibi a essayé de changer la Cour suprême. Des milliers de soldats de l’armée ont dit : « Sans nous. Nous n’allons pas prendre part à ça. Nous n’allons pas soutenir les militaires ».

Il n’y avait pas d’influence venant de l’extérieur. Cela venait d’Israël.

Aussi, mes amis, il y a beaucoup de choses à faire – énormément de choses à faire.

Avant tout, faire tout ce qui est notre pouvoir pour faire assumer ses responsabilités au Hamas – tout ce qui est en notre pouvoir. Ce sont des animaux. Ce sont des animaux. Ils ont dépassé tout ce qu’ont pu faire les autres groupes terroristes que je garde en mémoire – jusqu’à présent.

Mais, deuxièmement, nous devons faire en sorte de rassembler Israël d’une manière qui puisse offrir le début d’une possibilité – d’une possibilité de mise en place de la solution à deux États, parce que sans cela (Applaudissements) (inaudible). C’est probablement davantage que ce que vous souhaitiez entendre, mais – (Rires).

Écoutez, je ne crois pas et je ne vais pas croire qu’après ce que tout a traversé cette nation – notre nation – depuis l’Indépendance en passant par la guerre civile et par les guerres mondiales ; qu’après avoir été bénie par des leaders comme Washington, Lincoln, Roosevelt ou le docteur King; qu’après avoir été le phare de la liberté et de l’égalité aux yeux du monde entier – je ne crois pas que cette nation reviendra à mon prédécesseur.

Mes amis, si nous faisons notre travail en 2024, nous sauverons ce que peu de générations seront en mesure de dire : Nous sauverons la démocratie de façon absolument nécessaire. Et le reste du monde nous observe.

Un grand nombre d’entre vous – vous tous – êtes des esprits très avisés, et je ne vous flatte pas. Vous voyagez dans le monde. Avez-vous rencontré un seul leader étranger qui vous a laissé entendre qu’il aimerait en revenir à l’Amérique telle qu’elle était sous le slogan « America Only » ? En avez-vous rencontré un seul ?

Madeleine Albright avait raison. Nous sommes la nation incontournable. Que cela vous plaise ou non, nous sommes – pas Joe Biden, l’Amérique est la nation incontournable. Et on attend de nous que nous ouvrions le chemin. Et avec votre aide, c’est ce que nous continuerons à faire.

Mais personne, personne, personne, sur cette planète verte créée par Dieu, ne peut justifier ce qu’a fait le Hamas. Ce sont des gens brutaux, immondes, inhumains et ils doivent être éliminés.

Merci beaucoup à tous. (Applaudissements)

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