La docteure renvoyée pour des tweets antisémites limogée d’un second emploi
Le centre médical Kern, en Californie, retire son poste à Lara Kollab, déjà licenciée l'année dernière de la clinique de Cleveland pour des publications sur les réseaux sociaux
JTA — Le Dr. Lara Kollab, qui avait déjà été licenciée de son internat à la clinique de Cleveland après que de vieux tweets antisémites ont été retrouvés, a de nouveau été exclue d’un programme d’internat en Californie.
Le centre médical Kern de Bakersfield, en Californie, a fait savoir dans un communiqué daté de lundi qu’il avait informé Lara Kollab le 15 mars dernier que son poste d’interne en première année lui était retiré, avec effet immédiat.
« Dr. Kollab a transmis des informations erronées, trompeuses et incomplètes à l’hôpital Kern lors de son entretien et du dépôt de sa candidature, » indique le communiqué.
Et de poursuivre : « L’hôpital Kern se consacre à la santé et au bien-être de ses patients et attend le même degré d’intégrité et de compassion de la part de son personnel. Nous accordons une grande valeur à un des principes clés de notre mission, à savoir enseigner et former nos internes en médecine à toujours assurer des soins d’exception à tous ses patients, quels que soient leurs origines ethniques, leurs religions ou leurs statuts social. »
Lara Kollab avait rédigé des publications antisémites sur les réseaux sociaux entre 2011 et 2017. Dans des excuses publiées après leur découverte, elle avait expliqué qu’elle les avait rédigées, car elle avait « du mal à exprimer de façon constructive mon émotion au sujet de ce dont j’ai été témoin sur la terre de mes ancêtres » après une visite en Israël et en Cisjordanie.
C’est un tweet datant de 2012 qui avait notamment attiré l’attention. Elle était alors étudiante en médecine et avait écrit : « hahha huhu… [Je vais] donner intentionnellement les mauvais médicaments à tous les youpins [Juifs]… » Elle est diplômée de la faculté de médecine orthopédique Touro College de New York, qui se décrit comme « la plus grande université privée aux racines juives des États-Unis. »
Elle a travaillé à la clinique de Cleveland de juillet à septembre 2018. La clinique l’avait renvoyée en raison d’une publication menaçante à l’égard des patients juifs.
C’est le site internet de la Canary Mission qui avait retrouvé les tweets incriminés. Elle publie des dossiers sur des étudiants, des professeurs et des organisations pro-Palestiniens, dans les universités d’Amérique du nord.