La fin de l’année scolaire a sonné, 9 000 écoliers israéliens partent en colo
Summer Camps Israel propose des séjours pour les enfants du CP à la Terminale, religieux ou laïcs, parlant hébreu ou arabe, axés sur la musique, les arts, le codage ou les sports
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
La fin du mois de juin marque la conclusion officielle de l’année scolaire pour les écoles israéliennes, du primaire au secondaire. Cette année, 9 000 enfants israéliens participeront à 20 colonies de vacances dans tout le pays dans le cadre du programme Summer Camps Israel.
Plusieurs dizaines d’entre eux sont originaire du sud d’Israël et ont vécu de près le conflit avec les groupes terroristes basés à Gaza le mois dernier.
« Nous voulons que ces enfants passent un été comme tous les autres enfants israéliens », a déclaré Anat Ben Dor, l’une des directrices de Summer Camps Israel. « Nous voulons qu’ils se souviennent que la vie est belle, qu’ils peuvent être juste des enfants et jouer sans se soucier de quoi que ce soit d’autre. »
L’organisation propose des expériences de colo pour les enfants du CP à la Terminale, religieux et laïcs, parlant hébreu ou arabe, avec des camps spécialisés dans la musique, les arts, le codage, les sports et le surf, entre autres.
Le forum des camps de vacances israéliens a été créé par la philanthrope Shawna Goodman Sone, une immigrée canadienne en Israël qui a passé une grande partie de son enfance et de sa vie d’adulte à expérimenter et à apprécier les camps de vacances.
Lorsque Goodman Sone, présidente du conseil d’administration de la Fondation Morris et Rosalind Goodman, s’est installée en Israël il y a six ans, elle a voulu apporter un concept qui contribuerait à renforcer le système d’éducation informel israélien.
Cette année, Summer Camps Israel s’est associé à Tovanot, et à la Fondation Schusterman, dans le but de cibler les enfants israéliens de la périphérie géographique et économique du pays, qui pourraient bénéficier d’une expérience en colonie de vacances.
Tovanot vise à offrir à ces enfants ce que « les enfants de Raanana et du nord de Tel Aviv obtiennent », a déclaré Karen Tal, fondatrice et directrice de Tovanot, et ancienne directrice de la célèbre école Bialik-Rogozin de Tel Aviv, qui scolarise principalement des enfants de travailleurs étrangers et de demandeurs d’asile. Elle faisait référence aux régions plus riches du pays. « Nous voulons que leurs rêves se réalisent et qu’ils se considèrent comme les leaders de l’avenir. »
Tovanot aide les écoles qui comptent des enfants à risque à devenir des institutions d’excellence en encourageant l’administration scolaire à se considérer comme des leaders sociaux grâce à de nouvelles techniques de gestion et au recrutement de bénévoles.
Le projet pilote de camps d’été en Israël avec Tovanot inclura 100 enfants au cours de cette première année provenant de sept écoles à Migdal Haemek, Lod, l’école Bialik-Rogozin, et Pardes Katz à Bnei Brak.
« L’idée du camp d’été est de donner à chaque participant des forces pour revenir l’année suivante et se considérer comme faisant partie d’un groupe », a déclaré Tal, qui s’inquiète particulièrement pour les élèves du collège, qui ont manqué le plus de jours d’école pendant la pandémie.