Israël en guerre - Jour 431

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Iohannis fustige Dăncilă, qui a annoncé le transfert de l’ambassade à Jérusalem

La Première ministre Viorica Dăncilă avait fait cette annonce depuis la conférence de l'AIPAC

La Première ministre roumaine Viorica Dăncilă et le Premier ministre israélien   Benjamin Netanyahu se rencontrent à Jérusalem, le 18 janvier 2019. (Crédit :  Amos Ben-Gershom/GPO)
La Première ministre roumaine Viorica Dăncilă et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rencontrent à Jérusalem, le 18 janvier 2019. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)

« Le transfert de l’ambassade américaine est emblématique et prouve le lien puissant des valeurs et des intérêts entre le peuple américain et le peuple israélien », a commencé par dire Mme Viorica Dăncilă dimanche en direct de l’AIPAC.

« De fait, le gouvernement roumain a lancé le processus d’évaluation de l’opportunité de déplacer l’ambassade de Roumanie à Jérusalem. C’est pourquoi j’ai le plaisir d’annoncer aujourd’hui devant cet auditoire de l’AIPAC qu’après la finalisation de cette analyse, avec tous les acteurs institutionnels impliqués dans le processus de prise de décision et en parfait consensus, que moi, en tant que Première ministre de Roumanie, et le gouvernement que je dirige allons transférer notre ambassade à Jérusalem, capitale de l’Etat d’Israël ».

Le président roumain, Klaus Iohannis, a plus tard déclaré que la Première ministre Viorica Dăncilă avait fait preuve d’une « ignorance totale en ce qui concerne les affaires étrangères ».

« La décision finale (sur le sujet)… me revient », a déclaré Iohannis à l’AFP.

Un haut responsable palestinien avait condamné l’engagement pris par la Première ministre roumaine de transférer l’ambassade de son pays à Jérusalem, affirmant qu’il exhorterait l’Union européenne à intervenir.

Saeb Erekat a déclaré qu’une décision de l’ambassade serait une « violation flagrante des droits des Palestiniens, du droit international et des résolutions de l’ONU. Cela ne fait que contribuer à éliminer la solution des deux États, seule voie vers la paix et la stabilité dans toute la région. »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait appelé fin janvier son homologue roumaine, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, à transférer l’ambassade de son pays à Jérusalem.

« J’espère que vous interviendrez pour stopper les résolutions néfastes contre Israël au sein de l’UE et, bien sûr, pour transférer votre ambassade et d’autres ambassades à Jérusalem. Nous vous attendons à Jérusalem », avait dit Netanyahu à Dancila à l’occasion d’une rencontre à Jérusalem, selon un communiqué de ses services.

Les deux dirigeants avaient discuté « des actes d’agression de l’Iran dans la région et de ses efforts pour prendre pied militairement en Syrie », voisine d’Israël, selon le communiqué.

Netanyahu a également affirmé « qu’en agissant contre le terrorisme, Israël se défend non seulement lui-même, mais défend également l’Europe ».

La Roumanie assure la présidence de l’UE depuis le 1er janvier.

Lors d’une visite en Israël en avril 2018, Dancila avait affirmé qu’elle souhaitait le transfert de l’ambassade de son pays à Jérusalem, mais qu’elle ne disposait pas d’assez de soutien en Roumanie pour une telle initiative.

Le président roumain Klaus Iohannis à Salzburg, en Autriche, le 19 septembre 2018. (Crédit : AP/Kerstin Joensson)

Le président roumain Klaus Iohannis s’oppose au souhait du gouvernement d’emboîter le pas aux Etats-Unis sur le transfert de l’ambassade à Jérusalem.

Le statut de Jérusalem est l’une des questions les plus épineuses en vue d’un règlement du conflit israélo-palestinien. L’ONU considère que cette question doit faire l’objet d’un accord entre Israéliens et Palestiniens, et qu’en attendant les capitales ne doivent pas établir à Jérusalem leur représentation diplomatique en Israël.

Seul pays de l’ancien bloc communiste à avoir maintenu des relations diplomatiques avec Israël après la guerre des Six Jours en 1967, la Roumanie du dictateur Nicolae Ceausescu entretenait également des rapports étroits avec l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

L’AFP a contribué à cet article.

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