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La transition Trump, tweet par tweet

Avec 19,8 millions d'abonnés, le président élu s'en est pris au Mexique, à la Chine, à Toyota et Lockheed Martin, aux médias, à Obama, mais aussi à Arnold Schwarzenegger, Meryl Streep, etc.

Donald Trump pendant une conférence de presse avec les membres de l'Association des anciens combattants de la police à Staten Island, New York, le 17 avril 2016. (Crédit : Kena Betancur/AFP)
Donald Trump pendant une conférence de presse avec les membres de l'Association des anciens combattants de la police à Staten Island, New York, le 17 avril 2016. (Crédit : Kena Betancur/AFP)

Depuis sa victoire à l’élection présidentielle, le magnat de l’immobilier Donald Trump a continué d’utiliser son mode de communication de prédilection, Twitter, pour annoncer les nominations de son administration, exprimer des convictions tous azimuts et même régler ses comptes avec quiconque lui déplaît.

Avec 19,8 millions d’abonnés, il parvient ainsi à esquiver le filtre traditionnel des médias, et peut-être même des siens, se servant du réseau social comme d’un puissant instrument politique d’auto-promotion, d’attaque et de distraction.

Sans modifier d’un iota son attitude de campagne, celui qui sera officiellement vendredi le 45e président des Etats-Unis s’en est pris, depuis le 8 novembre, au Mexique, à la Chine, aux groupes Toyota et Lockheed Martin, aux médias, au président sortant Barack Obama, mais aussi à Arnold Schwarzenegger, Meryl Streep, à la troupe de la comédie musicale à succès « Hamilton », etc. La liste est longue.

Voici certains des tweets les plus controversés depuis sa victoire :

Sur l’élection

« En plus d’une victoire écrasante au sein du collège électoral [des grands électeurs], j’ai gagné le vote populaire si vous déduisez les millions de gens qui ont voté illégalement » (27 novembre 2016).

Experts et élus de tous bords ont écarté toute fraude électorale.

Cuba

« Si Cuba ne veut pas sceller un meilleur accord pour le peuple cubain, le peuple américano-cubain et les Etats-Unis dans leur ensemble, je mettrai fin à l’accord » d’ouverture entre Washington et La Havane conclu fin 2014. (28 novembre 2016)

Cette menace du républicain de mettre un terme au dégel historique entre les deux pays a généré des interrogations sur la future politique de Washington concernant l’île communiste.

Aux côtés du président cubain Raul Castro, à droite, le président américain Barack Obama assiste à un dîner d'Etat au Palais de la Révolution à La Havane, le 21 mars 2016. (Crédit : Adalberto Roque/AFP)
Aux côtés du président cubain Raul Castro, à droite, le président américain Barack Obama assiste à un dîner d’Etat au Palais de la Révolution à La Havane, le 21 mars 2016. (Crédit : Adalberto Roque/AFP)

Drapeau brûlé

« Personne ne devrait avoir le droit de brûler le drapeau américain. Si certains le font, il doit y avoir des conséquences, peut-être la déchéance de nationalité ou la prison ! » (29 novembre 2016)

Cette proposition a été vivement critiquée, car brûler le drapeau américain est autorisé par la Constitution des Etats-Unis au nom de la liberté d’expression. La Cour suprême l’a confirmé en 1989.

Taïwan

« La présidente de Taïwan M’A TELEPHONE aujourd’hui pour me féliciter de ma victoire à la présidence. Merci ! » (2 décembre 2016)

Le futur président s’est attiré les foudres de Pékin en faisant fi de 40 ans de tradition diplomatique américaine, concernant la politique de la « Chine unique ».

Obama

Le président Barack Obama, face à ses sympathisants, délivre son dernier discours à Chicago, le 10 janvier 2017. (Crédit : Ronit Bezalel/Times of Israel)
Le président Barack Obama, face à ses sympathisants, délivre son dernier discours à Chicago, le 10 janvier 2017. (Crédit : Ronit Bezalel/Times of Israel)

« Je fais de mon mieux pour ignorer les nombreux obstacles et déclarations incendiaires du président O. Je pensais que la transition se ferait en douceur. MAIS NON ! ». (28 décembre 2016)

Sans autre précision. Barack Obama s’est notamment dit « sûr » qu’il aurait remporté un troisième mandat si la Constitution lui avait permis d’être une nouvelle fois candidat.

Israël

« Nous ne pouvons pas continuer à laisser Israël être traité avec un total mépris et un tel manque de respect. Ils étaient habitués à avoir un grand ami aux Etats-Unis, mais ce n’est plus le cas. Le début de la fin a été cet horrible accord avec l’Iran [sur la politique nucléaire], et maintenant [l’ONU] ! Reste fort Israël, le 20 janvier est très proche ! ». (28 décembre 2016)

En s’abstenant à un vote du Conseil de sécurité des Nations unies, les Etats-Unis ont permis l’adoption d’une résolution condamnant les implantations israéliennes en Cisjordanie. Pour la première fois depuis 1979, Washington n’a pas mis son veto à une telle résolution.

L'ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, Samantha Power devant le Conseil de sécurité après s'être abstenu sur une résolution anti-implantations, le 23 décembre 2016. (Crédit : capture d'écran Nations unies)
L’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, Samantha Power devant le Conseil de sécurité après s’être abstenu sur une résolution anti-implantations, le 23 décembre 2016. (Crédit : capture d’écran Nations unies)

Russie

« Bien joué [de la part du président russe Vladimir Poutine] sur le report – J’ai toujours su qu’il était très intelligent ! » (30 décembre 2016)

Donald Trump salue ici la décision de Poutine de ne pas répondre immédiatement aux sanctions prises par Washington, qui accuse Moscou d’ingérence dans la campagne électorale américaine.

Toyota

« Toyota Motor dit qu’il va construire une nouvelle usine à Baja, Mexique, pour fabriquer des voitures Corolla pour les USA. PAS QUESTION ! Construisez des usines aux Etats-Unis ou payez d’importantes taxes à la frontière ». (5 janvier 2017)

Cette menace contre le premier constructeur automobile mondial a fait plonger ses actions en Bourse, ainsi que celles de ses concurrents japonais. A noter que Trump confond sans doute « Baja, Mexico » où Toyota possède déjà une usine, et la région mexicaine du Bajio où le groupe en construit une.

Meryl Streep

« Meryl Streep, une des actrices les plus surcotées d’Hollywood, ne me connaît pas et m’a attaqué hier soir aux Golden Globes. C’est un larbin d’Hillary qui a perdu gros ». (9 janvier 2017)

L’actrice américaine de 67 ans aux trois Oscars a vivement critiqué le magnat de l’immobilier lors de la cérémonie des Golden Globes.

Meryl Streep après la 74ème cérémonie des Golden Globe, à Beverly Hills, en Californie, le 8 janvier 2017. (Crédit : Alberto E. Rodriguez/Getty Images/AFP)
Meryl Streep après la 74ème cérémonie des Golden Globe, à Beverly Hills, en Californie, le 8 janvier 2017. (Crédit : Alberto E. Rodriguez/Getty Images/AFP)

Les agences de renseignement américaines

« Les agences de renseignement n’auraient jamais dû permettre cette fausse information de ‘fuiter’ auprès du public. Le dernier coup contre moi. Vivons-nous dans l’Allemagne nazie ? » (11 janvier 2017)

Il s’en prend une fois de plus aux espions américains, estimant qu’ils sont responsables de la divulgation à la presse d’un rapport contenant des informations non authentifiées au sujet de dossiers russes compromettants sur lui, en particulier ses liens avec Moscou.

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