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L’accord sur le nucléaire déjà caduc grâce aux sanctions, dit Netanyahu

Le Premier ministre a expliqué qu'il n'était plus nécessaire de convaincre l'Europe de quitter le pacte de 2015 dans la mesure où il n'existe déjà plus

Capture d'écran de la vidéo d'une interview donnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la BBC à Londres, et diffusée le 7 juin 2018. (BBC)
Capture d'écran de la vidéo d'une interview donnée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu à la BBC à Londres, et diffusée le 7 juin 2018. (BBC)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a nié avoir axé ses rencontres avec les leaders européens sur l’abandon de l’accord sur le nucléaire iranien, expliquant que ce n’était plus nécessaire dans la mesure où les sanctions économiques avaient de toute façon anéanti le pacte controversé.

S’exprimant au micro de la BBC à Londres, où il a rencontré la Première ministre britannique Theresa May, Netanyahu a noté que l’Iran allait ployer sous la pression des sanctions dont la nouvelle remise en vigueur mettra, selon lui, un point final à l’accord historique de 2015 sur le nucléaire.

Evoquant ses arrêts au Royaume-Uni, en France et en Allemagne, Netanyahu a déclaré que, contrairement aux informations transmises dans les médias, il ne tentait pas de « persuader les pays de l’E3 d’abandonner l’accord. Cela n’a pas été mon propos, j’ai dit que l’accord était mort. C’est fait. En raison de la force des sanctions économiques ».

Netanyahu était un fervent opposant du pacte sur le nucléaire et il a salué, le mois dernier, la décision prise par l’administration Trump de s’en retirer.

L’Allemagne, la France, la Russie, le Royaume-Uni et la Chine, également signataires de la convention, ont fait savoir qu’ils souhaitaient le préserver et ils ont cherché à résister aux pressions américaines en faveur de la remise en vigueur de sanctions. L’administration Trump a fait savoir qu’elle appliquerait des pénalités sévères à l’Iran et à toutes les entreprises faisant du commerce avec la république islamique d’ici la fin de l’année, contraignant les entreprises européennes à choisir entre le marché américain et l’Iran.

Theresa May et Benjamin Netanyahu au 10 Downing Street, à Londres, le 6 juin 2018. (Crédit : AFP / POOL / TOBY MELVILLE)

Interrogé sur la manière dont il empêchera l’Iran d’acquérir des armes nucléaires sans pour autant conserver le JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action intact), Netanyahu a répondu : « Avec tous les moyens qui seront nécessaires ».

L’accord sur le nucléaire de 2015 avait suspendu les lourdes sanctions imposées à l’Iran contre le démantèlement par le pays des aspects de son programme de développement nucléaire consacrés à l’armement.

Téhéran a menacé de reprendre ses travaux sur l’enrichissement de l’uranium dès que le pacte a semblé s’effondrer.

Avant de partir d’Allemagne, au début de la semaine, Netanyahu avait dit que « l’Iran et l’Iran » seraient mis à l’ordre du jour au cours de ses entretiens avec les responsables européens.

Le Premier ministre a rencontré May mercredi, après s’être entretenu avec le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel. En plus de l’accord sur le nucléaire, le Premier ministre a également évoqué le départ des forces iraniennes de Syrie.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Macron organisée mardi après une rencontre à huis-clos entre les deux responsables, Netanyahu a déclaré que « je n’ai pas demandé au président Macron de se retirer de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran parce que je pense qu’il va rapidement s’effondrer sous la pression des sanctions américaines ».

En plus de sa préoccupation face au programme sur le nucléaire iranien, l’Etat juif a également tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie d’enracinement militaire iranien en Syrie, où l’Iran aide le régime d’Assad à mettre un terme à une insurrection de huit ans.

Israël a annoncé que l’Iran tentait d’établir des bases dans le sud de la Syrie d’où Téhéran pourrait attaquer l’Etat juif et a promis d’utiliser tous les moyens pour déjouer ces efforts. Un certain nombre de frappes israéliennes contre des cibles iraniennes en Syrie ont d’ores et déjà fait apparaître des tensions belliqueuses entre Jérusalem et la République islamique.

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