L’ambassade d’Israël réplique à Philippe Martinez de la CGT
Le secrétaire général du syndicat avait affirmé, plus tôt dans la semaine, avoir échappé à des tirs de l'armée israélienne lors d'une visite en Cisjordanie
L’ambassade d’Israël en France a répliqué vendredi au secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, qui avait affirmé plus tôt dans la semaine avoir échappé à des tirs de l’armée israélienne lors d’un séjour en Cisjordanie.
À son retour en France, mercredi, M. Martinez a répondu à des questions de journalistes sur le site d’une raffinerie dans le cadre du mouvement de grève qui touche le secteur pétrolier français.
« Je suis venu dès que j’ai pu (…) je conduisais une délégation en Palestine (…) j’étais coincé, pas tout seul d’ailleurs, à Naplouse parce que l’armée israélienne entoure la ville et donc j’ai été obligé de me faufiler cette nuit pour échapper aux balles et aux militaires israéliens », a déclaré M. Martinez devant la presse.
Vendredi soir, l’ambassade d’Israël en France a diffusé un communiqué de presse expliquant que « ces dernières semaines, de violents attentats perpétrés par des organisations palestiniennes radicales, reconnues comme terroristes par l’Union européenne, ont fait de nombreux morts et blessés en Israël ».
« Nous continuerons d’agir à tout moment et partout où il le faudra pour protéger les civils, dont M. Martinez, de la menace islamiste, qu’il soit à Naplouse ou au duty free de l’aéroport de Tel Aviv, ce mercredi sur le chemin du retour vers la France », poursuit l’ambassade.
Communiqué de l'Ambassade d'@israelenfrance à la suite de la déclaration de Monsieur Philippe Martinez, secrétaire général de @lacgtcommunique, le 12 octobre 2022 sur @BFMTV⤵️ pic.twitter.com/YeRvSKA9ti
— Ambassade d'Israël en France (@IsraelenFrance) October 14, 2022
« Nous sommes d’ailleurs convaincus que M. Martinez ne manquera pas de se réjouir des efforts menés ces dernières semaines par le gouvernement israélien, malgré la vague d’attentats terroristes actuelle, afin de permettre à 120 000 travailleurs palestiniens de Cisjordanie et à 20 000 autres de la bande de Gaza de se rendre en Israël pour travailler », écrit encore l’ambassade.
Les violences se sont accrues ces derniers mois dans le nord de la Cisjordanie occupée, notamment dans le secteur de Naplouse et Jénine, bastions de groupes armés où l’armée israélienne a multiplié les opérations dans la foulée d’attaques anti-israéliennes meurtrières en mars et avril.