Israël en guerre - Jour 397

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L’armée met Beyrouth en garde contre une attaque du Hezbollah

Le message de l'armée israélienne est clair : en cas de représailles du Hezbollah, le gouvernement libanais sera tenu pour responsable

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, au centre, s'adresse à la foule, le 16 juillet 2008 (Crédit :  Flash90/Ferran Queved)
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, au centre, s'adresse à la foule, le 16 juillet 2008 (Crédit : Flash90/Ferran Queved)

Après les menaces de représailles du Hezbollah aux frappes israéliennes supposées contre un convoi d’armes en provenance de Syrie, l’armée a averti le gouvernement libanais qu’elle tiendrait Beyrouth responsable en cas d’attaque du groupe chiite.

Selon des sources diplomatiques citées par le quotidien Al-Akhbar, l’armée israélienne a envoyé l’avertissement via les forces de la FINUL.

Mercredi, le Hezbollah a reconnu avoir été attaqué par Israël et a prévenu qu’il répliquerait au moment et à l’endroit qu’il jugerait nécessaire.Israël a placé en état d’alerte maximale ses troupes stationnées à la frontière nord avec le Liban.

Le chef de l’organisation, Hassan Nasrallah, a informé son personnel militaire de la possibilité d’une guerre avec l’État juif, selon un journaliste proche du groupe chiite.

« Lors d’un récent discours, Hassan Nasrallah a prévenu que l’état de préparation du Hezbollah contre l’ennemi [israélien] n’avait rien à voir avec les autres combats », écrit Ibrahim Al-Amin dans les colonnes du quotidien libanais Al-Akhbar.

« Mais ce qu’il n’a pas dit en public, il l’a révélé au personnel militaire de son parti. Il leur a lancé un appel à agir, expliquant que les forces de résistance [du Hezbollah] pourraient être contraintes de mener le combat sur trois fronts simultanément : en Syrie, sur le front intérieur [le Liban], et contre l’ennemi [israélien]. »

Dans un premier temps, Israël comme le Hezbollah ont démenti l’existence des frappes. Mais mardi, un responsable israélien de la sécurité a confié au magazine Time que Jérusalem était derrière l’attaque.

Un homme politique iranien a également condamné les frappes israéliennes supposées de mercredi, disant regretter qu’Israël « n’ait rien retenu de ses tentatives précédentes. »

En 2006, Israël et le Hezbollah ont mené une guerre qui a duré un mois.

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