L’armée procède à des déminages le long de la frontière syrienne
Selon les militaires, des mines ont été découvertes du côté syrien de la clôture de sécurité, dans la zone tampon, dans le sud du plateau du Golan
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.

L’armée israélienne a découvert un certain nombre de mines installées sur le territoire israélien, à proximité de la frontière avec la Syrie, dans la journée de mardi, a fait savoir Tsahal.
Une équipe d’ingénieurs de combat a procédé aux opérations de déminage nécessaires, ont indiqué les militaires.
Les explosifs avaient été installés dans une zone-tampon contrôlée par Israël au sud du plateau du Golan mais du côté syrien de la clôture de sécurité.
L’armée israélienne a fait savoir qu’elle en attribuait la responsabilité au gouvernement syrien.

Les militaires ont déclaré surveiller le secteur depuis des mois dans l’attente d’une telle attaque. Une tentative similaire d’installer des explosifs avait été déjouée dans la zone au cours de l’été.
Au cours de cet incident, les soldats avaient tué quatre hommes armés qui avaient traversé la frontière et étaient entrés sur le territoire israélien depuis la Syrie. Ils avaient implanté des dispositifs explosifs à l’intérieur d’un avant-poste israélien inutilisé.
Le lendemain, les troupes israéliennes avaient fouillé la zone et découvert une arme à feu et un sac à dos rempli de bombes prêtes à être utilisées. Ces objets avaient été découverts sur le territoire de l’État juif, à 25 mètres de la frontière, avait précisé Tsahal.
En vertu de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et la Syrie en 1974 – qui avait permis de mettre un terme à la guerre de Yom Kippour, l’année précédente – une zone démilitarisée a été établie entre les deux pays.
Le mois dernier, Tsahal a terminé son premier exercice de l’année avec une simulation d’un conflit à grande échelle, dans le nord du pays, contre le Hezbollah et les autres groupes mandataires de l’Iran, simulant également une guerre plus modeste dans la bande de Gaza.
La frontière du nord du pays a connu des tensions ces derniers mois suite à des menaces de riposte du Hezbollah – des représailles qui n’ont pas encore eu lieu – après la mort de l’un des combattants du groupe terroriste au cours d’une frappe aérienne qui avait été attribuée à Israël, au mois de juillet.